Concession Belle-Vue

Concession Belle-Vue

  1. Puits n° 2 dit Tapatout à Dour
Puits n°2 dit Tapatout à Dour de la concession Belle-Vue

Image issue de : « Dour : Belle-Vue n°2 », dans CAPOUILLEZ, Marcel, Les charbonnages borains : en cartes postales anciennes, [S. l.] : [s. n.], 1978, fiche 21.

Historique et évolution :

Situé dans le bois d’Epinois à Dour, le puits n°2 de la Société Anonyme des Charbonnages Unis de l’Ouest de Mons appartenait à la concession Belle-Vue mais aussi à celle de Baisieux. Il était d’une profondeur de 425 mètres.

Il convient d’indiquer qu’il y eut aussi des coups de grisou. Un, le 3 août 1831, qui fit trente-six morts et un autre, le 11 janvier 1862, qui fit vingt-cinq morts.

Ce puits ferma en 1877. Après leur fermeture, les bâtiments servirent d’atelier pour les réparations du matériel d’extraction des autres puits. En 1890, on y installa un lavoir destiné au traitement des charbons avant leur transformation en coke.

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2. Puits n°6 dit Tapatout à Dour

Puits n°6 dit Tapatout à Dour de la concession Belle-Vue

Image issue de : « Dour : Belle-Vue n°6 », dans CAPOUILLEZ, Marcel, Les charbonnages borains : en cartes postales anciennes, [S. l.] : [s. n.], 1978, fiche 22.

Historique et évolution :

Situé entre le Chemin des Croix et la rue de France à Dour, le puits n°6 de la Société Anonyme des Charbonnages Unis de l’Ouest de Mons appartenait à la concession Belle-Vue. Il était d’une profondeur de 460 mètres.

Ce puits ferma en 1880. Après être resté longtemps en ruine, le bâtiment principal est transformé en café-restaurant qui prend le nom de Belvédère. Par la suite, le bâtiment est transformé en internat réservé aux élèves de l’Athénée Royale.

De nos jours, il est transformé en centre récréatif.

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3. Puits n°7 à Dour

Puits n°7 à Dour de la concession Belle-Vue

Image issue de : « Dour : Belle-Vue n°7 », dans CAPOUILLEZ, Marcel, Les charbonnages borains : en cartes postales anciennes, [S. l.] : [s. n.], 1978, fiche 23.

Historique et évolution :

Situé à la rue des Canadiens à Dour, le puits n°7 de la Société Anonyme des Charbonnages Unis de l’Ouest de Mons appartenait à la concession Belle-Vue. Il s’agissait du premier charbonnage du bassin du Couchant de Mons éclairé à l’électricité grâce à une dynamo de type Dulait. Dans ce contexte, il convient d’indiquer que des coups de grisou eurent lieu le 2 juillet 1861 ainsi qu’en 1874.

Par ailleurs, le puits fut fermé le 26 octobre 1936. Actuellement, il est englobé dans le complexe des câbleries de Dour et les bureaux du festival.

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4. Puits n°4 « Grande Veine » à Elouges

Puits n°4 Grande Veine à Elouges de la concession Belle-Vue

Image issue de : « Elouges : Grande Veine », dans CAPOUILLEZ, Marcel, Les charbonnages borains : en cartes postales anciennes, [S. l.] : [s. n.], 1978, fiche 30.

Historique et évolution :

Situé à la rue Grande Veine à Elouges, le site Grande Veine de la Société Anonyme des Charbonnages Unis de l’Ouest de Mons appartenait à la concession Belle-Vue. En 1882, il appartenait à l’ancienne Société des Houilles grasses du Levant d’Elouges. Ainsi, il comporte cinquante fours à coke et une pompe souterraine. Dans ce contexte, il convient d’indiquer que deux coups de grisou y eurent lieu en 1763 et 1784.

Par ailleurs, ce site borain est l’un des premiers arrêtés par le plan de récession de la C.E.C.A. Il est officiellement fermé le 12 mai 1952. Toutefois, il continue de fonctionner jusqu’au 21 octobre afin d’éviter le chômage aux ouvriers de la Grande Machine à Feu de Dour dont les puits sont obstrués.

Actuellement, il est intéressant de noter que ce puits et son terril ont été totalement rasés. Quant au terril, il a été arasé et on y retrouve un stand de tir.

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5. Puits n°8 « Belle-Vue » à Elouges

Puits n°8 Belle-Vue à Elouges de la concession Belle-Vue

Image issue de : « Elouges : Belle-Vue n°8 », dans CAPOUILLEZ, Marcel, Les charbonnages borains : en cartes postales anciennes, [S. l.] : [s. n.], 1978, fiche 31.

Historique et évolution :

Situé près du pont des Bibelots, à la rue de Là-Haut, à Elouges, ce puits de la Société Anonyme des Charbonnages Unis de l’Ouest de Mons appartenait à la concession Belle-Vue. En 1894, on y retrouve cinquante-trois fours à coke en activité.

Entre 1908 et 1921, l’exploitation de la veine Grande Godinette à 695 mètres de profondeur provoquent trente deux coups de grisou dont plusieurs sont meurtriers.

Ce puits est fermé le 13 mai 1921.

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6. Puits n°1 « Longterne-Ferrand » à Elouges

Puits n°1 Longterne-Ferrand à Elouges de la concession Belle-Vue

Image issue de : « Elouges : Longterne-Ferrand », dans CAPOUILLEZ, Marcel, Les charbonnages borains : en cartes postales anciennes, [S. l.] : [s. n.], 1978, fiche 32.

Historique et évolution :

Du nom du Général Ferrand, propriétaire de la concession le 6 juillet 1801, le puits est situé à la rue Audregnies. En effet, en raison de la réunion de la Belgique et de la République française, la société du Longterne passe sous tutelle française. Cependant en 1805, Ferrand doit renoncer à son exploitation car il se ruine en enquêtes, expertises et procès contre la Société Belle-vue. En 1848, sur les huit puits situaient à Elouges, Ferrand en possédait deux et avait sous ses ordres 130 mineurs sur les 830 ouvriers des sociétés charbonnières élougeoises. En 1870, il ne possédait plus qu’un puits mais occupait 350 à 400 ouvriers. En 1938, 841 mineurs y travaillaient encore.

En 1885, ce site de charbonnage fut absorbé par la « Société des charbonnages Unis de l’Ouest de Mons », née de la fusion des charbonnages de Boussu, Sainte-Croix, Sainte-Claire, Longterne-Trichères, Grand Hainin et Belle-vue Baisieux.

Dans ce contexte, il convient d’indiquer que de nombreux coups de grisou y eurent lieu parmi lesquels on peut notamment citer celui du 6 mars 1852 qui fit un grand nombre de morts dont certains corps gisent encore dans la mine et n’ont jamais pu être récupérés ou encore celui du 3 avril 1930 pour lequel le roi Albert 1er vint rendre visite aux famille des victimes le 4 avril.

Ce site a fermé le 19 décembre 1959. Son châssis à molettes fut démonté et expédié dans la province du Shaba, au Zaïre. Actuellement, de nombreux bâtiments sont encore visibles. En effet, côté est, certains magasins ont été transformés en habitation. Par ailleurs, le site est aujourd’hui une propriété privée et on y retrouve à l’ombre de l’ancienne mine, la cité Sainte-Odile. En outre, il a été nettoyé car c’était devenu une décharge de Covadec. Par ailleurs, il est intéressant d’indiquer que ce site fait également partie du Plan Communal de Développement de la Nature afin de protéger la biodiversité. Pour plus d’informations à ce sujet, le lecteur peut se rendre à l’adresse suivante : https://www.communedour.be/ma-commune/participation-citoyenne/plan-communal-de-developpement-de-la-nature

Ligne du temps :

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Informations complémentaires :

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Lien vers Google Earth permettant de localiser ce puits :

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