L'Entité de Dour et ses localités
L’entité de Dour comprend, depuis la fusion des communes en 1977, les anciennes communes de Dour, de Wihéries, d’Elouges et de Blaugies. Dans ce contexte, il convient de souligner que les localités d’Offignies et de Petit-Dour ne sont pas considérés en tant que tel comme des villages mais des hameaux de l’ancienne commune de Dour.[1]
1. Dour
Appelé « Durnum » puis « Durh », ce n’est qu’en 1162 que Dour prend l’orthographe qu’on lui connaît actuellement.[2] Ainsi, l’origine de cette localité est complexe à déterminer. Néanmoins, on peut supposer qu’elle remonte au Xe siècle.[3] Toutefois, il faudra attendre 1500 pour que celle-ci puisse bénéficier du droit de commune.[4]
Ainsi, aucun vestige ne permet d’attester d’une présence humaine sur la localité durant la Préhistoire. Seuls une villa gallo-romaine et un cimetière voisin ensevelis sous le terril Saint-Charles permettent d’attester d’une vie sédentaire à Dour dès le Ier et le IIe siècles de notre ère. Par ailleurs, à la suite de la découverte d’un cimetière mérovingien, de nombreuses sources attestent de la présence d’un autre noyau d’habitants au VIe siècle.[5]
Au Xe siècle, Dour forme avec Thulin et Hainin un alleu, propriété de la famille des Mons qui tient le premier rang à la cour des Comtes de Hainaut.[6] Par la suite, durant tout le Moyen Age, Dour fut divisé en deux seigneuries à savoir l’une sous l’autorité de l’Abbaye de Saint-Ghislain et l’autre appartenant à des familles laïques parmi lesquelles on peut notamment citer, la famille de Dour, de Trazegnies, de Pottier, etc.[7] En effet, au XIIe siècle Guillaume, seigneur de Dour, de Thulin et d’Hainin décida de couper sa seigneurie en deux parties. Ainsi, la plus vaste fut confiée à l’Abbaye de Saint-Ghislain qui acheta également en 1309 des terres que possédait à Dour le Monastère de Groeninge tandis que la partie plus petite passa successivement entre les mains de plusieurs familles laïques. [8]
Toutefois, il convient d’indiquer que face à ces seigneurs, la communauté s’organise et finit par obtenir une certaine autonomie économique et politique. Ainsi, comme nous le souligne l’historien, Alain Jouret, « […] ses représentants délibèrent devant l’église ou sous le clocher, puis, au moins à partir de 1403, les gens de loi disposent pour se rassembler d’un local voisin de l’église, la Halle. Au XVIIIe siècle, les mayeurs et échevins n’hésitent pas, en cas de divergence d’intérêts, à s’opposer juridiquement aux seigneurs […] ».[9]
Par ailleurs, en ce qui concerne le régime seigneurial, il convient d’indiquer que, à la suite de la bataille de Jemappes, le 26 novembre 1792, l’Assemblée générale du peuple souverain du Hainaut décida de mettre un terme à ce dernier si bien que le dernier seigneur laïque perdit tous ses droits. Toutefois, malgré cela, il est à noter que Jean-Jacques de Royer, fait baron le 5 avril 1787, conserva ses biens immobiliers et notamment le château de Dour ainsi qu’une grande influence. En effet, comme nous le verrons par la suite, il fut nommé maire du lieu en 1812.[10]
C’est également à la fin du XVIIIe siècle que la commune de Dour fut autorisée à percevoir un droit de péage de deux liards à chaque cheval de voiture et à chaque roue d’icelle qui passaient sur les quatre parties de la chaussée. Cet octroi établi le 23 novembre 1792 fut d’application le 16 août 1793. Seuls les dourois en étaient exemptés. Ainsi, quatre bureaux étaient établis, chacun à une entrée du village. Tout voyageur qui payait la taxe pouvait circuler librement sur les routes du bourg.[11] Par la suite, sur le chemin de Dour traversant le bois de Boussu, deux barrières furent établies afin que là aussi des taxes puissent être prélevées. Cet octroi accordé le 15 février 1815, était le résultat d’une demande du Prince de Chimay et des Bourgmestres et Echevins de Dour qui regrettaient le mauvais état permanent de cette route menant à Mons et Saint-Ghislain.[12] Par ailleurs, il est intéressant d’indiquer que ces différents droits et taxes furent abolis sur l’ensemble du territoire de l’Etat belge par la loi du 15 novembre 1866, fixée par l’Arrêté Royal du 6 décembre 1866 et en application le 1er janvier 1867.[13]
Extraite depuis le XIIIe siècle, la houille a donné lieu en 1732 à une convention entre l’Abbaye de Saint-Ghislain et le seigneur laïque de Dour. Celle-ci accordait à ce dernier l’ensemble des exploitations charbonnières dans le village, hormis dans le bois de Saint-Ghislain. En 1772, la construction de la chaussée Dour-Boussu permit d’augmenter les contacts avec le reste du Borinage.[14] En ce qui concerne les fosses douroises situées au Nord-Est de Dour, il est intéressant de noter que celles-ci eurent une croissance fluctuante avec des périodes prospères aux XVe et XVIe siècles mais aussi des déclins importants avant de connaître un développement décisif aux XVIIe et XVIIIe siècles. Cependant, par la suite, en raison des évolutions économiques et sociales, plusieurs puits fermèrent leurs portes vers 1880, puis pendant l’entre-deux-guerres et finalement en 1954 et 1961.[15] Dans ce contexte, il est intéressant d’indiquer que malgré les nombreuses grèves qui eurent lieu dans le charbonnage, Dour n’en connut qu’un nombre limité. Ce phénomène peut notamment s’expliquer par le fait que les mineurs dourois restent partiellement attachés au travail de la terre et qu’une importante région agricole s’étend au sud de Dour.[16] Toutefois, à la suite d’une grève dans tous les charbonnages de la région en 1886, une commission dite du travail sera également menée à Dour afin d’étudier les conditions de travail des mineurs.[17] Cette démarche qui n’aboutit néanmoins à rien, fut le point de départ du long combat des ouvriers.[18] En effet, les conditions de travail de ces derniers étaient pénibles. De plus, ceux-ci n’étaient jamais à l’abri des coups de grisou comme en témoignent les deux catastrophes qui eurent lieu sur le site de Sainte-Catherine en 1863 et 1865.[19] Par ailleurs, il est à noter qu’à la fin du XIXe siècle, deux coopératives, des cercles ouvriers, des mutuelles et des syndicats furent créés afin d’offrir un appui et une aide aux mineurs dourois.[20]
Cependant, il faut ajouter que cette localité attira également au XVIème siècle des familles en provenance de Liège en raison des mines présentes dans la région et qui constituaient une richesse importante pour l’extraction du charbon. Ces familles pour la plupart protestantes furent à l’origine du protestantisme dans le Borinage. C’est notamment dans le cadre de cette religion que la localité obtint, en 1795, un oratoire et, en 1827, un temple grâce à l’appui financier de Guillaume 1er des Pays-Bas.[21] En effet, les protestants dourois constituaient au XVIIIe siècle les trois quarts de la population à Dour.[22] Ainsi, ils participaient à la vie commune si bien que lors de la Première Guerre mondiale, ils s’activeront dans une filière d’évasion en lien avec Edith Cavell.[23] Par ailleurs, il est intéressant de noter qu’en plus du temple situé à Dour, le protestantisme dourois est représenté par deux Maisons de Repos et de Soins, Bienvenue et Bon Accueil, situées à Blaugies et à Elouges. Si depuis les deux dernières décennies du XXe siècle, la communauté protestante participe moins aux activités religieuses dominicales, elle n’est pas pour autant moins présente. En effet, cette communauté religieuse organise encore actuellement un grand nombre de festivités, de concerts et de manifestations culturelles.[24] D’un point de vue historique, il est essentiel de souligner que le dernier martyr protestant belge fut un Dourois. En effet, il s’agissait de Gilles Laurent. Lors des perquisitions, on retrouva chez lui des livres interdits et il fut accusé d’avoir commis des crimes envers des biens ecclésiastiques si bien qu’en 1750, il fut châtié très sévèrement.[25]
De surcroît, il convient d’indiquer qu’au XVIIIe siècle, à la suite de la fermeture progressive des mines de charbonnage et de l’arrivée massive des protestants, que de nombreuses industries vinrent s’installer à Dour comme, par exemple, une industrie de câblerie, des brasseries, des ateliers de construction, etc.[26] Par ailleurs, il convient d’indiquer que la présence de ces différentes confessions religieuses à Dour connut dans certains cas des tensions avec les autorités civiles. Cela peut être notamment observé au travers des désaccords qui eurent lieu entre les autorités communales et le pouvoir religieux au sujet de l’Eglise Saint-Victor de Dour et la mise en place d’un nouveau cimetière.[27]
En 1814, suite à la défaite de Napoléon Ier, les alliés signèrent, le 30 mai, ce que l’on appelle le premier Traité de Paris afin de ramener la France à ses limites de 1792, c’est-à-dire à celles d’avant la bataille de Jemappes. A la suite de ce traité, il fut décidé que le Canton de Dour resterait entre les mains des Français et serait élevé au rang de Bourg en raison de ses exploitations charbonnières.[28] Ainsi, Dour dépendit du département français du Nord pendant dix-huit mois.[29] De 1813 à 1815, Dour et son canton passe sous différentes souverainetés. De nombreuses ponctions en argent et en fournitures lui sont imposées durant ces années-là.[30] Ainsi, des réquisitions pour les armées russe et prussienne eurent également lieu si bien qu’à la fin du régime français, la localité de Dour doit faire face à de nombreuses difficultés financières et dettes qu’elle tentera par un grand nombre de moyens de résorber.[31] Par la suite, le 20 novembre 1815, lors du second Traité de Paris, les alliées ramenèrent la France à ses frontières de 1789 ce qui eut pour conséquence de restituer Dour à ce qui allait devenir par la suite la Belgique à savoir les provinces belges du Royaume des Pays-Bas.[32] Ainsi, Dour resta sous la souveraineté de Guillaume d’Orange-Nassau pendant quinze années. Dès lors, il fut décidé que, comme le souligne Alain Jouret, par l’arrêté royal du 3 janvier 1818, « […] les administrations locales seront désormais composées d’un mayeur, d’échevins et d’un conseil communal composé de six membres pour les communes de moins de 2500 habitants, de neuf membres pour les localités plus importantes, d’un secrétaire, et enfin, d’un receveur. Les conseillers communaux sont choisis parmi les habitants les plus instruits et les principaux propriétaires fonciers, sans présentation, pour la première fois, par les Etats députés ; les échevins, présentés par les conseillers, sont nommés par les mêmes Etats députés, tandis que le mayeur est nommé par le Roi. Les mayeurs et échevins gèrent les intérêts journaliers de la commune. Le conseil délibère sur les affaires les plus importantes. […] ».[33] Dans ce contexte, ces directives seront également appliquées à Dour. C’est ainsi, notamment, que le chevalier Charles de Royer est nommé bourgmestre de Dour en remplacement de son père, Jean-Jacques, fonction pour laquelle il prête serment le 25 août 1825.[34] Ce dernier créera, par exemple, un nouveau système d’impositions indirectes.[35]
Le 25 septembre 1830, informés des événements révolutionnaires ayant lieu à Bruxelles, certains volontaires dourois décidèrent d’y participer activement. Dans ce contexte, Dour reçut l’un des cent drapeaux d’honneur distribués dans tout le pays aux communes dont certains volontaires avaient lutté contre le régime hollandais.[36] Après 1830, Dour, situé entre le Borinage industriel et les Hauts-Pays agricoles, va se développer et connaître une certaine prospérité grâce à ces puits de charbonnage exploités, comme nous l’avons souligné précédemment, depuis le XIIIe siècle. Dans ce contexte, de nombreuses sociétés, appartenant à des familles protestantes, vont être créées. Parmi ces dernières, on peut notamment citer, par exemple, celle de corderies, de tanneries, de brasseries et d’entreprises de transport.[37] Au lendemain de la révolution de 1830, le gouvernement provisoire décida de modifier le système mis en place par Guillaume d’Orange en ce qui concerne les administrations communales. Ainsi, un système censitaire est imaginé : « […] les notables, c’est-à-dire les contribuables, qui paient une somme déterminée par l’importance de la localité où ils habitent, et les membres des professions libérales, décideront en assemblée, des noms de ceux qui prendraient la tête des communes. […] ».[38] C’est ainsi que sont notamment nommés à Dour Gustave Boulenger, Jean-Baptiste Thon ou encore Louis-Joseph Cambier.[39]
Dès la deuxième moitié du XIXe siècle, le chemin de fer et le tramway vont également desservir la commune ce qui permettra de promouvoir l’aspect économique de la localité.[40] À cela s’ajoute l’augmentation constante de la population qui provoquera des modifications dans l’aspect de l’agglomération avec notamment la mise en place de bâtiments publics plus vastes et l’installation de nouvelles constructions.[41]
Au début du XXème siècle, la localité de Dour compte approximativement 13.OOO habitants.[42] Avec la Première Guerre mondiale, 457 soldats répondent à l’ordre de mobilisation et seront rejoints par 34 volontaires de guerre. Ainsi, un grand nombre de ces soldats périt au cours des combats. Le 24 août 1914 signe la fin des hostilités et le début de l’occupation de la part des Allemands. Dans ce contexte, la vie des Dourois se trouve complètement bouleversée si bien que misère et famine font rapidement partie du quotidien. Face à ce malheur, diverses associations voient le jour afin de venir en aide à la population. Parmi ces dernières, on peut notamment citer, d’une part, les magasins communaux et les soupes populaires, et d’autre part, les distributions de soupe scolaire et la Goutte de lait.[43] C’est aussi au cours de cette guerre que le couvent de la Sainte-Union fut transformé en ambulance de la Croix-Rouge et la maison Jouveneau en clinique chirurgicale. En 1918, les alliés avancèrent obligeant l’Allemagne à reculer. Toutefois, avant de partir, l’armée allemande mina 16 croissements de Dour. Le 9 novembre 1918, Dour fut libéré par les Canadiens et les Britanniques si bien que l’on retrouve, encore actuellement, des cimetières du Commonwealth à Blaugies, Elouges et Wihéries.[44] Par la suite, la localité fut mise à nouveau à rude épreuve lors du second conflit mondial. En effet, une grande partie de la population fut soit mobilisée soit déportée vers les camps de travaux et de concentration. Quant à la population restante, elle subit l’occupation nazie. Ainsi, certains membres collaborèrent tandis que d’autres tentèrent de s’opposer à la volonté allemande. Dans ce contexte, on retrouvait notamment dans cette localité des groupes de résistants parmi lesquels on peut citer le C.N.P.R.A. Par ailleurs, il est intéressant de noter que Dour est libéré en septembre 1944.[45]
D’un point de vue politique, la commune fut administrée, depuis 1921, par une majorité socialiste homogène à laquelle une coalition des autres groupes politiques locaux mis fin en 1977.[46] Aussi, après la fusion des communes, de nombreuses rues ont été renommées.
Par ailleurs, il est intéressant de noter que d’autres événements ont marqué l’histoire de Dour. En effet, en 1958, la Maison des Jeunes de Dour voit le jour.[47] Elle est suivie, le l 3 juillet 1964, de la création du club de « Dour Sports » au sein duquel on retrouvait des athlètes de toutes catégories.[48] En 1989, débute le Dour Festival. Il s’agit d’un festival européen de musiques alternatives, indépendantes et multiculturelles, organisé, chaque été, durant cinq jours, sur l’ancien site de charbonnage de La Grande Machine à Feu de Dour.[49] En 2018, il a déménagé sur le terrain où se trouvent les éoliennes.
Par la suite, en 2000, le parc naturel des Hauts-Pays est reconnu.[50] Il est suivi par la création de crèches[51] et l’installation de grandes surfaces comme le Colruyt. Par la suite, un parc d’activité économique Dour-Bellevue voit le jour. Ce dernier permet aux entrepreneurs de la région de développer leur activité. Dans ce contexte, il est intéressant de noter qu’un autre parc d’activité économique à destination des entreprises qui, pour des raisons de voisinage, environnementales ou encore urbanistiques doivent s’isoler des zones résidentielles, voit également le jour à Dour.[52]
2. Elouges
Appelée « Slogia » puis « Eslogia » et finalement « Eslouges » en 1186, le nom d’Elouges est d’origine germaine et signifie marais. Auparavant, elle était constituée à la fois d’Elouges-au-Mont et d’Elouges-au-Val.[53] Les premières traces dans cette région remontent à l’époque gallo-romaine comme en attestent les découvertes archéologiques mises à jour grâce aux fouilles effectuées dans cette localité.[54] Au Moyen Age, la localité se divise en deux zones habitées.[55] Dans ce contexte, le village comprenait deux familles seigneuriales à savoir les Castellois et les Elouges. Ainsi, comme cela est souligné dans de nombreux documents : « [..] l’autel d’Elouges fut donné à l’abbaye de Saint-Ghislain à la fin du XIIème siècle, par l’Evêque de Cambrai. […] ».[56] Par ailleurs, l’abbaye de Crespin dispose du droit de collation de la cure du Centre. Son homologue de Saint-Ghislain exerce les mêmes prérogatives sur le Monceau. La famille des Elouges détient l’autorité seigneuriale sur la première partie, la maison des Castellois sur la seconde. À la fin du XIIIe siècle, le comte du Hainaut entre en possession de la seigneurie d’Elouges, où il établit le siège d’une juridiction composée de vingt-sept communes. En 1299-1300, il choisit Pierre de Mairech pour le représenter comme seigneur du lieu et exercer les fonctions de prévôt.[57] Dans le cadre de cette période historique, il est important également d’indiquer que cette localité fut le siège d’une prévôté vendue à Jean Lefèvre, au XVIIème, en raison des nombreuses mésententes qui existaient entre les habitants des deux Elouges. Par la suite, elle passa sous la tutelle des familles de Ronquier et Belhomme.[58] Ce n’est qu’en 1787 qu’Elouges perd son statut de prévôté, supprimé par Joseph II qui réforme toute l’organisation judiciaire.[59]
En ce qui concerne l’aspect historique de ce village, il est essentiel de souligner que l’extraction de la houille ainsi que de la pierre à chaux commença au XVème siècle. Cela explique pourquoi notamment cette localité vit s’implanter au XVIIIème siècle de nombreuses compagnies charbonnières qui continuèrent d’exister jusqu’à la fermeture du dernier puits, à savoir le puits Ferrand, en 1961. Ainsi l’exploitation charbonnière d’Elouges, desservie par des chaussées principales, constitua l’une des principales concurrentes de celles de Dour.[60] Par ailleurs, jusque dans les années 1920, il est important d’indiquer que la chaux est également extraite par de petits entrepreneurs par des puits profonds de 20 mètres puis par une carrière à ciel ouvert de 1927 à 1980.[61]
Dans ce contexte, les carrières de pierre à chaux subirent le même sort. En effet, dans celles-ci, toutes activités furent terminées en 1967. En matière économique, il faut aussi indiquer que les autres ressources de la commune reposaient sur l’agriculture, une fabrique de sucre de betterave et la distillation du goudron.[62]
Par ailleurs, il est intéressant de constater que l’on retrouvait aussi à Elouges, au début du XIXe siècle, des nourrices qui s’occupaient d’enfants abandonnés à la naissance. Dans de nombreux cas, ces nourrices élougeoises, issues de famille modeste, se rendaient à Paris chercher elles-mêmes ces orphelins à l’Hospice de la Maternité. Ainsi, ces derniers atteignaient le village grâce à un « meneur » ou à un « transporteur » spécialiste dans ce type de trafic. Dans ce contexte, il est intéressant de constater que ces enfants échoués à Elouges en raison du besoin en main-d’œuvre présent dans la localité étaient nombreux. En effet, à cette époque, le village est en plein essor économique si bien que les enfants abandonnés constituaient une source de futurs travailleurs potentiels dans les mines de charbonnage[63].
Pour ce qui est de la Première Guerre mondiale et de la Seconde, tout comme à Dour, de nombreux combattants furent tués, d’autres déportés ou encore évacués.[64] C’est également, au cours de ce deuxième conflit mondial, que la localité vit son nombre de résistants augmenter comme en attestent les listes de recensement de résistants.[65]
Après la fusion des communes en 1977, la localité d’Elouges connaîtra une évolution. En effet, un hall omnisport y sera construit.[66] Y sera aussi établi le premier grand supermarché du village à savoir un Battard qui facilitera la vie des Elougeois. C’est également après 1977 qu’eut lieu le premier carnaval à Elouges nommé « le Carnaval des Capiaux Boules »[67] et la création d’une maison de quartier.[68] Dans ce contexte, il est intéressant d’indiquer que de nombreuses rues ont également été renommées après la fusion des communes.
Par ailleurs, il convient d’indiquer qu’en 2018, le Dour Festival a déménagé en partie sur Elouges.[69]
3. Wihéries
Cette localité a porté différents noms au cours du XIIème et du XIIIème siècle parmi lesquels on retrouve notamment : « Guideriez », « Wuileries », « Waheriae » et « Waheries ». Elle avait pour seigneur l’abbaye bénédictine de Saint-Ghislain dont l’abbé avait le droit de la collation de la cure et percevait la dîme.[70] Dans ce contexte, il est intéressant de noter que l’Abbaye rentra, à de nombreuses reprises, en conflit avec les habitants de cette seigneurie qui souhaitaient extraire de la pierre à paver des carrières du Trieu sans payer le droit de cens et d’entrecens.[71] Par ailleurs, l’abbaye possédait dans cette localité une ferme, la Courte, devenue par la suite propriété de la famille Chevalier. En 1289, l’empereur germanique confère à l’abbé le titre de « Prince de Wihéries » sans pour autant que le village devienne une principauté.[72]
La population de cette localité était principalement composée d’agriculteurs et d’éleveurs tout comme celle d’Elouges.[73] En effet, la localité vit de l’agriculture, de l’élevage et de l’activité artisanale. Les habitants exploitaient également des gisements de grès.[74] On y retrouvait aussi des charbonniers travaillant dans les communes voisines à défaut de trouver du travail dans leur propre localité. En effet, Wihéries ne dispose pas de mines à charbon. Toutefois, il convient de souligner qu’il existait des carrières qui ont été exploitées jusqu’à la Première Guerre mondiale.[75] Ainsi, au cours de cette guerre, de nombreuses déportations eurent lieu ce qui amena à l’arrestation de plusieurs membres des services de renseignement d’Edith Cavell.[76] Tout comme dans les autres localités, la Deuxième Guerre mondiale amena à la mobilisation de combattants et à la déportation de civils jusqu’à la libération en septembre 1945.[77]
Par ailleurs, il est à noter que ce n’est qu’en 1962 qu’un arrêté royal a reconnu à la Commune de Wihéries l’usage d’un sceau bien à elle. En effet, dès 1217, l’échevinage se sert de sceaux aux armes de l’Abbaye de Saint-Ghislain avant d’utiliser en 1534 ceux de Charles de Croy.[78]
En 1970, cette localité avait le taux de population le plus élevé des communes agricoles de Mons.[79] Après la fusion des communes en 1977, de nombreuses rues sont renommées.
Après la fusion des communes en 1977, un accueil extra-scolaire a été créé au sein de la localité ainsi qu’une crèche qui a été récemment déplacée à Belle-Vue.
5. Blaugies
L’occupation humaine dans Blaugies remonte au IIIe siècle, aux époques romaines et franques, comme en attestent les quelques traces archéologiques présentes sur le site. La toponymie indique que cette localité s’est développée d’ouest en est par une succession de défrichements.[80]
Son nom proviendrait de « Bladhelgiacas » signifiant « les terres de Bladhelgius » ou encore « terres et habitations de Blian » pour d’autres encore Blaugies dérivait de « Bladiliacum » qui voulait dire « Maison de Bladila ».[81]
Durant l’époque médiévale, la localité de Blaugies était une seigneurie au sein de laquelle l’autorité était exercée par quatre seigneurs à savoir, d’une part, l’Abbaye de Saint-Ghislain et le Comte de Boussu qui intervenait pour une grande part, et d’autre part, le seigneur de Warquignies et le seigneur du Bosqeau (Quévy-le-Petit) qui n’intervenaient que très peu.[82] Ainsi, chaque seigneur possédait ses terres, sa juridiction et ses échevinats propres. Toutefois, il convient de souligner que pour les territoires communs, la juridiction était commune. Cela explique notamment pourquoi, par exemple, le « Rouge bonnet » appartenait à l’Abbaye de Saint-Ghislain alors que la Grand-Place dépendait du Comte de Boussu.[83]
En 1180, Blaugies qui appartenait aux seigneurs portant son nom « Alman de Blaugies », disposait déjà de ses propres armoiries. Ainsi, à la suite du mariage entre une des héritières et un seigneur de Boussu, Blaugies va devenir un fief de Boussu si bien qu’il passera entre les mains de diverses familles parmi lesquelles on peut notamment citer les Hennin-Liétard, les Caraman et les Chimay. Quant à l’Abbaye de Saint-Ghislain, elle possédait à Blaugies des terres, des prés ainsi que la dîme et le terrage.[84] L’endroit que l’on appelle coron était sur la commune justice des deux seigneuries. Par ailleurs, il y avait aussi quelques parties du territoire enclavées dans les seigneuries de Warquignies et du Bosqueau.[85]
Le XVIIe siècle et le début du XVIIIe siècle furent des temps de malheur pour Blaugies. En effet, la localité connut un certain nombre de guerre.[86] Ainsi, sous Louis XIV, Blaugies devient un village frontière.[87] C’est également sous son règne qu’eu lieu le « combat de Blaugies » avant la bataille de Malplaquet.[88]
Par la suite, sous l’occupation française et hollandaise, Blaugies fait partie du canton de Thulin et du Département de Jemappes.[89] En 1830, la Belgique devient indépendante. La paroisse va s’associer aux événements qui intéressent la nation tout entière. Ainsi, la commune opère des travaux de premières nécessités tels que la construction de ponts au-dessus des ruisseaux. En 1896, le chemin-de-fer vicinal qui va de la frontière française à Boussu est mis en activité.[90]
Lors de la Première Guerre mondiale, et plus particulièrement de 1917 à 1918, cent-vingt personnes en provenance de Douai et d’autres régions françaises furent déportées. Dans ce contexte, ces dernières furent hébergées à Blaugies. Néanmoins, un grand nombre de ces dernières ne survécut pas.[91] Par ailleurs, au cours de cette guerre, Blaugies fut libérée par les troupes anglaises peu de temps avant l’Armistice du 11 novembre 1918.[92] Durant la Deuxième Guerre mondiale, Blaugies vit une grande partie de sa population fuir ou être mobilisée ou encore être captive en Allemagne. Ainsi, cette localité ne fut libérée que le 5 septembre 1945.[93]
Pour ce qui est des habitants, ces derniers vivaient de l’agriculture et de l’élevage. Ceci explique pourquoi en 1830, on peut dénombrer 27 fermes, 230 maisons et 20 cabanes. Toutefois, malgré l’omniprésence de l’agriculture, il est intéressant de noter qu’un grand nombre de familles de cette localité a travaillé dans l’entreprise la plus importante de ce village à savoir la sucrerie qui a fermé ses portes en 1904.[94]
Du point de vue des services publics, une sous-perception du bureau de poste de Dour est installé à Blaugies. Par ailleurs, étant donné que cette localité est un village frontière, elle dispose de son poste de douane. Elle est aussi desservie par le tram électrique.[95]
En 1977, après la fusion des communes certaines rues sont renommées. Dans ce contexte, il est à noter qu’au cours des années qui suivirent, la localité devint de moins en moins agricoles. En effet, un grand nombre de nouvelles constructions furent réalisées dans les champs et les prairies.
[1] « Commune de Dour », dans http://www.uvcw.be/communes/infos-com-870-commune-de-dour.htm (consulté le 17 juin 2018).
« Dour », dans https://www.communedour.be/loisirs/tourisme/historique-de-dour/commune-de-dour (consulté le 17 juin 2018).
[2] Village de la commune de Dour : autrefois et aujourd’hui : Dour, Elouges et Wihéries, Ljubljana : History, 2002, p. 5.
[3] BOURG DE DOUR, Grand concours international de musique : programme général, [S. l.] : [s. n.], 1952.
MASY, Charles, Histoire de Dour : livre 1 : aux origines du nom de Dour, Dour : [s. n.], 1984, p. 1-17.
[4] Village de la commune de Dour : autrefois et aujourd’hui : Dour, Elouges et Wihéries, op. cit., p. 5.
« Dour », dans DEBOVE, Augustin, Recherches historiques sur les communes du canton de Dour, Dour : Cercle d’histoire locale et régionale, 1982, p. 35.
AUDIN, Alain., CAMBIER, Charles, Le vent des Honnelles m’a dit… : histoire, légendes et figures du Canton de Dour, Bruxelles : Louis Musin, 1976, Collection Nos héritages, p. 82.
SAUSSEZ, Jean, La petite histoire de la commune de Dour, [S. l.] : [s. n.], 1953, [n. p.].
Royale Harmonie de Dour : 1806-1956 : 150e anniversaire, [S. l.] : [s. n.], 1956, p. 11.
[5] JOURET, Alain, Dour, Bruxelles : Alan Sutton, 1999, p. 7, coll. Mémoire en images.
[6] Idem.
[7] Village de la commune de Dour : autrefois et aujourd’hui : Dour, Elouges et Wihéries, op. cit., p. 5.
[8] CAUCHIES, Jean-Marie, « Dour », dans HASQUIN, Hervé, DUVOSQUEL, Jean-Marie et VAN YUTVEN, Raymond, Communes de Belgique : dictionnaire d’histoire et de géographie administrative. 1 Wallonie (A-Lie), Bruxelles : Crédit communal de Belgique : La Renaissance du livre, 1980, p. 396.
BOURG DE DOUR, Grand concours international de musique : programme général, [S. l.] : [s. n.], 1952.
AUDIN, Alain., CAMBIER, Charles, op. cit., p. 85-86.
[9] JOURET, Alain, Dour, op. cit., p. 7.
[10] JOURET, Alain, Dour, op. cit., p. 8.
[11] MOREAU, J., « Le droit de barrière à Dour », dans Centre d’Information d’Histoire Régionale de Dour (C.I.H.R.), novembre-décembre 1978, n°6, [n. p.].
[12] Idem.
[13] Idem.
[14] Idem.
[15] JOURET, Alain, « Une phase déterminante dans l’évolution économique d’un village charbonnier : la construction des chaussées à Dour en 1753 et 1769 », dans Annales du cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région, IV, 1986, p. 220.
CAUCHIES, Jean-Marie, « Dour », op. cit., p. 396-397.
JOURET, Alain ; « La société à Dour pendant la « période française » : analyse de trois « tableaux des habitants » : (an IV, an VIII et 1814) », dans Annales du Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région, IV, 1986, p. 368-378.
[16] JOURET, Alain, Dour, op. cit., p. 8.
DEHON, Marie-Christine, Vu de Dour : aspects de la misère au XIXe siècle, Mons : Ecole Normale de l’Etat à Mons, 1984-1985, p. 10-38.
[17] JOURET, Alain, 1886 : la création d’une commission d’enquête sur le travail, Dour, C.D.H.L.R., 1986, p. 4-41.
DEHON, Marie-Christine, op. cit., p. 10-38.
[18] « La commission dite de travail », dans Bibliothèque communale de Dour, Connais-tu ta commune ?, Dour, 1997, [n. p.].
DEHON, Marie-Christine, op. cit., p. 10-38.
[19] « Site de Sainte-Catherine », dans Bibliothèque communale de Dour, Connais-tu ta commune ?, op. cit., [n. p.].
« Une catastrophe minière à Dour en 1865 », dans Cercle dourois d’histoire locale et régionale, septembre 1984, n° 14, p. 197-204.
DEHON, Marie-Christine, op. cit., p. 10-38.
[20] JOURET, Alain, Dour, op. cit., p. 8.
DEHON, Marie-Christine, op. cit., p. 10-38.
[21] Village de la commune de Dour : autrefois et aujourd’hui : Dour, Elouges et Wihéries, Ljubljana : History, 2002, p. 5.
CAUCHIES, Jean-Marie, « Dour », op. cit., p. 397.
BOURG DE DOUR, Grand concours international de musique : programme général, [S. l.] : [s. n.], 1952.
BRAEKMAN, E. M., Histoire de l’église protestante de Dour, Bruxelles : Société d’Histoire du Protestantisme Belge, 1977, p. 7-133, coll. des Etudes historiques.
BLOND, Pierre, Histoire de l’église protestante de Dour : des origines à 1869 : cours de Mr R. H. Boudin « Histoire du protestantisme belge », Bruxelles : Faculté de théologie protestante de Bruxelles, 1971-1972, [n. p.].
[22] CAUCHIES, Jean-Marie, « Dour », op. cit., p. 397.
BRAEKMAN, E. M., op. cit., p. 7-133.
BLOND, Pierre, op. cit., [n. p.].
[23] COQUELET, Marc, op. cit., vol.1, p. 125.
[24] DRUEZ, Laurence, MAQUET, Julien, Le patrimoine protestant de Wallonie : la mémoire d’une minorité, Namur : Institut du Patrimoine wallon, 2017, p. 340-350.
BRAEKMAN, E. M., op. cit., p. 7-133.
BLOND, Pierre, op. cit., [n. p.].
SAUSSEZ, Jean, op. cit., [n. p.].
[25] CAPOUILLEZ-CHOMIS, Marie-Thérèse, « Le protestantisme à Dour au XVIIIe siècle : Gilles Laurent, dernier martyr protestant », dans Cercle dourois d’histoire locale et régionale, n°38-39, 1996, p. 861-863.
BRAEKMAN, E. M., op. cit., p. 20-25.
Pour plus d’informations, voir l’article sur Gilles Laurent.
[26] « Site de Sainte-Catherine », dans Bibliothèque communale de Dour, Connais-tu ta commune ?, op. cit., [n. p.].
[27] JOURET, Alain, « La vie d’une localité entre Borinage et Haut-Pays au début du XIXe siècle : Dour, de la fin de l’Empire français aux lendemains de la révolution de 1830 », dans Annales du cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région, V, 1989, p. 268-269.
[28] Idem.
AUDIN, Alain., CAMBIER, Charles, op. cit., p. 86-87.
SAUSSEZ, Jean, op. cit., [n. p.].
[29] JOURET, Alain, La vie d’une localité entre Borinage et Haut Pays au début du XIXe siècle : Dour, de la fin de l’Empire français aux lendemains de la révolution de 1830, Saint-Ghislain, tome V, 1989, p. 72-73.
[30] JOURET, Alain, La vie d’une localité entre Borinage et Haut Pays au début du XIXe siècle : Dour, de la fin de l’Empire français aux lendemains de la révolution de 1830, op. cit., p. 64.
[31] JOURET, Alain, La vie d’une localité entre Borinage et Haut Pays au début du XIXe siècle : Dour, de la fin de l’Empire français aux lendemains de la révolution de 1830, Saint-Ghislain, op. cit., p. 67-68.
[32] « Les Traités de Paris », dans Bibliothèque communale de Dour, Connais-tu ta commune ?, op. cit., [n. p.].
CAUCHIES, Jean-Marie, « Dour », op. cit., p. 397.
[33] JOURET, Alain, La vie d’une localité entre Borinage et Haut Pays au début du XIXe siècle : Dour, de la fin de l’Empire français aux lendemains de la révolution de 1830, op. cit., p. 117.
[34] JOURET, Alain, La vie d’une localité entre Borinage et Haut Pays au début du XIXe siècle : Dour, de la fin de l’Empire français aux lendemains de la révolution de 1830, op. cit., p. 119.
[35] JOURET, Alain, La vie d’une localité entre Borinage et Haut Pays au début du XIXe siècle : Dour, de la fin de l’Empire français aux lendemains de la révolution de 1830, op. cit., p. 125.
[36] JOURET, Alain, Dour, op. cit., p. 8.
COQUELET, Marc, N’oublions pas !, vol. 1, p. 30-31.
AUDIN, Alain., CAMBIER, Charles, op. cit., p. 105-106.
LELIEVRE, Gilbert A., « Les volontaires de Dour en 1830 », dans Annales du Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région, 1974, tome 1-2, p. 93-108.
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AUDIN, Alain et CAMBIER, Charles, Dour et ses volontaires de 1830…, Dour : ASBL, les amis de Cocars à Dour, 1980.
DURAY, Claude, Dour et son soldat inconnu : Pierre Philippe Amand Durieux 1796-1876 : et quelques morceaux de petite et grande « Histoire » de ces années-là, [s. l.] : Claude Duray, 2015, p. 2-121.
[37] Idem.
[38] JOURET, Alain, La vie d’une localité entre Borinage et Haut Pays au début du XIXe siècle : Dour, de la fin de l’Empire français aux lendemains de la révolution de 1830, op. cit., p. 127.
[39] JOURET, Alain, La vie d’une localité entre Borinage et Haut Pays au début du XIXe siècle : Dour, de la fin de l’Empire français aux lendemains de la révolution de 1830, op. cit., p. 129.
DURAY, Claude, Dour et son soldat inconnu : Pierre Philippe Amand Durieux 1796-1876 : et quelques morceaux de petite et grande « Histoire » de ces années-là, op. cit., p. 2-121.
[40] « La gare de Dour », dans CORNU, Eric, DELPLAN, Jean, LEMAL, Pierre, La saga des gares à Dour et en Haut-Pays : ligne 98a, Mons : Editions PFT A.S.B.L., 2009, p. 34-35.
DEHON, Marie-Christine, op. cit., p. 10-38.
[41] JOURET, Alain, Dour, op. cit., p. 8.
CARLIER, Ernest, « La vie sociale à Dour au XIXe siècle », dans Cercle dourois d’histoire locale et régionale, n°32-33, 1993, p. 735-736.
SAUSSEZ, Jean, op. cit., [n. p.].
[42] SAUSSEZ, Jean, op. cit., [n. p.].
[43] JOURET, Alain, 14-18 : entre larmes et espérances : à Dour et aux alentours : opérations militaires, approvisionnement, aide sociale, enseignement, économie, maintien de l’ordre, réquisitions, résistance, loisirs, Libération et bilan, Saint-Ghislain : Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région, 2011, p. 85-103.
[44] JOURET, Alain, 14-18 : entre larmes et espérances : à Dour et aux alentours : opérations militaires, approvisionnement, aide sociale, enseignement, économie, maintien de l’ordre, réquisitions, résistance, loisirs, Libération et bilan, op. cit., p. 297-323.
The war graves of the British empire : the register of the names of those who fall il the Great War and are buried in The South-West Hainault Group of Cemeteries Belgium, London : Imperial War Graves Commission, 1929, p. 6-43.
L’entité douroise dans la guerre, Dour : Bibliothèque communale de Dour, septembre 1994, p. 2-103.
COQUELET, Marc, op. cit., vol.1, p. 50-95.
« Find war dead and cemeteries », dans https://www.cwgc.org/find (consulté le 28 décembre 2018).
[45] VANTYGHEM, Sarah, LANNEAU, C., BALACE, Fr. et RAXHON, Ph., L’affaire Surin-Boveroulle : l’impossible oubli de la collaboration dans la région de Mons et du Borinage, [s. l.] : [s. n.], 2010-2011, p. 2-72.
SAVE, Philippe, Des avions, des villages et des hommes : 1939-1945 : quelques chutes d’avions et d’aviateurs alliés en région de Mons-Borinage et Hainaut, [s. l.] : Editions L.W.H.A., 2015, p. 2-150.
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L’entité douroise dans la guerre, op. cit., p. 2-103.
COQUELET, Marc, N’oublions pas !, vol. 2, p. 165 et 173.
[46] CAUCHIES, Jean-Marie, « Dour », op. cit., p. 397.
[47] « A.S.B.L. Maison des Jeunes de Dour », dans http://mjdour.vpnix.be/historique/index.html#Historique (consulté le 16 décembre 2018).
[48] « Historique du club : 1964-2014 », dans https://www.doursports.be/historique/ (consulté le 17 décembre 2018).
[49] « Dour festival », dans https://www.dourfestival.eu/fr/program/history/ (consulté le 17 décembre 2018).
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[50] « Parc naturel des Hauts-Pays », dans http://www.pnhp.be/presentation-du-parc/ (consulté le 17 décembre 2018).
[51] « Jardin d’Eden », dans https://www.communedour.be/ma-commune/informations-utiles/enfance-jeunesse/creches-agreees-o-n.e (consulté le 19 décembre 2018).
« La crèche communale – Les P’tits doux rois », dans https://www.communedour.be/ma-commune/informations-utiles/enfance-jeunesse/creches-agape/la-creche-communale-les-ptits-doux-rois (consulté le 19 décembre 2018).
[52] « Parc d’activité économique de Dour-Bellevue », dans http://www.idea.be/fr/zoning/30/dour-bellevue/50.html (consulté le 17 décembre 2018).
« Parc d’activité économique de Dour-Elouges », dans http://www.idea.be/fr/zoning/6/dourelouges/50.html (consulté le 17 décembre 2018).
« IDEA », dans http://www.idea.be/fr/l-idea/notre-histoire.html (consulté le 17 décembre 2018).
[53] Village de la commune de Dour : autrefois et aujourd’hui : Dour, Elouges et Wihéries, op. cit., p. 29.
MULPAS, Georges, Histoire d’Elouges : tome 1, Thulin : Imprimerie R. Manteau, 1968, p. 15-22.
[54] « L’opération Elouges à cœur ouvert », dans Cercle dourois d’histoire locale et régionale, septembre 1983, n° 9 et 10, p. 90.
DEBOVE, Charles, Elouges, ses antiquités et son histoire, [Elouges] : [s. n.], 1873, p. 8.
BALLEZ, Oliver, Slogia : quand Elouges était enfant…, Dour-Elouges : Musée communal Georges Mulpas, mai 1988.
[55] « Elouges », dans « Dour », dans Histoire et patrimoine des communes de Belgique : Province du Hainaut, Bruxelles : Editions Racine, 2009, p. 217.
[56] Village de la commune de Dour : autrefois et aujourd’hui : Dour, Elouges et Wihéries, op. cit., p. 29.
[57] « Elouges », dans « Dour », dans Histoire et patrimoine des communes de Belgique : Province du Hainaut, op. cit., p. 218.
AUDIN, Alain., CAMBIER, Charles, op. cit., p. 140-142.
[58] Village de la commune de Dour : autrefois et aujourd’hui : Dour, Elouges et Wihéries, op. cit., p. 29.
[59] « Elouges », dans « Dour », dans Histoire et patrimoine des communes de Belgique : Province du Hainaut, op. cit., p. 218.
[60] JOURET, Alain, « Une phase déterminante dans l’évolution économique d’un village charbonnier : la construction des chaussées à Dour en 1753 et 1769 », op. cit., p. 220.
MULPAS, Georges, Elouges en cartes postales anciennes, Zaltbommel : Bibliothèque Européenne, 1937, [n. p.].
[61] « Elouges », dans « Dour », dans Histoire et patrimoine des communes de Belgique : Province du Hainaut, op. cit., p. 218.
[62] Village de la commune de Dour : autrefois et aujourd’hui : Dour, Elouges et Wihéries, op. cit., p. 29.
[63] LEQUEU-BOURHUEIL, A., « Enfants abandonnés de la maternité de Paris en nourrice à Elouges, au début du 19e siècle », dans Cercle dourois d’histoire locale et régionale, septembre 1983, n° 9 et 10, p. 102-108.
[64] 1914-1918 : 1940-1945 : souvenirs… [Elouges] : Musée communal Georges Mulpas, 1985, p. 4-56.
COQUELET, Marc, op. cit., vol.1, p. 50-95.
[65] COQUELET, Marc, op. cit., vol. 2, p. 173.
[66] « Centre sportif d’Elouges-Dour », dans https://www.communedour.be/loisirs/sports/centres-sportifs/centre-sportif-d2019elouges-dour (consulté le 17 décembre 2018).
[67] « Elouges : carnaval des Capiaux Boules », dans https://www.telemb.be/article/elouges-le-carnaval-des-capiaux-boules (consulté le 17 décembre 2018).
[68] « Maisons de quartier et citoyennes – présence dans les cités », dans https://www.communedour.be/ma-commune/services-communaux/plan-de-cohesion-sociale/nos-actions/maisons-de-quartier-et-citoyennes-2013-presence-dans-les-cites (consulté le 17 décembre 2018).
[69] « Dour Festival », dans https://www.dourfestival.eu/fr/ (consulté le 17 décembre 2018).
[70] Village de la commune de Dour : autrefois et aujourd’hui : Dour, Elouges et Wihéries, op. cit., p. 50.
AUDIN, Alain., CAMBIER, Charles, op. cit., p. 251.
Wihéries : d’hier et d’aujourd’hui, [s. l.] : [s. n.], date, p. 35.
[71] « Seigneurie de Wihéries », dans Bibliothèque communale de Dour, Connais-tu ta commune ?, op. cit., [n. p.].
Wihéries : d’hier et d’aujourd’hui, op. cit., p. 35.
[72] « Wihéries », dans « Dour », dans Histoire et patrimoine des communes de Belgique : Province du Hainaut, op. cit., p. 219.
[73] « Contribution à l’histoire de Wihéries », dans Cercle dourois d’histoire locale et régionale, avril 1985, n°16, p. 246.
[74] « Wihéries », dans « Dour », dans Histoire et patrimoine des communes de Belgique : Province du Hainaut, op. cit., p. 219.
[75] « Contribution à l’histoire de Wihéries », dans Cercle dourois d’histoire locale et régionale, avril 1985, n°16, p. 247.
[76] « Seigneurie de Wihéries », dans Bibliothèque communale de Dour, Connais-tu ta commune ?, op. cit., [n. p.].
COQUELET, Marc, op. cit., vol.1, p. 50-95 et p. 125.
[77] COQUELET, Marc, op. cit., vol. 2., p. 183.
[78] « Wihéries », dans Bibliothèque communale de Dour, Connais-tu ta commune ?, op. cit., [n. p.].
[79] Idem.
[80] « Blaugies », dans « Dour », dans Histoire et patrimoine des communes de Belgique : Province du Hainaut, op. cit., p. 215.
[81] MAHIEU, Raymond G.W., L’affaire des douaniers assassinés, Mons : R. G. W. Mahieu, 1984, p. 31.
AUDIN, Alain., CAMBIER, Charles, op. cit., p. 73.
RICHE, Richard, La vie à Blaugies : hier et aujourd’hui, [Blaugies] : [s. n.], 1945, p. 6-7.
RICHE, Richard, Pour connaître & aimer le vieux Blaugies. Blaugies : [s. n.], p. 32-33.
COLLIN, Bénédicte, FERRARA, Giovana, GOBERT, Lorine, VAN CAM Laëticia, Blaugies : hier et aujourd’hui, Mons : Collège Saint Stanislas, 1999-2000, p. 3.
[82] « Le terrier de Blaugies », dans Bibliothèque communale de Dour, Connais-tu ta commune ?, op. cit., [n. p.].
« Blaugies », dans DEBOVE, Augustin, Recherches historiques sur les communes du canton de Dour, op.cit., p. 31.
AUDIN, Alain., CAMBIER, Charles, op. cit., p. 74-75.
COUTIEZ, Yannick, « La terre et les hommes à Blaugies à travers le terrier de 1741 », dans Annales du cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région, 1982, n°3, p. 182-183.
[83] « Blaugies », dans Bibliothèque communale de Dour, Connais-tu ta commune ?, op. cit., [n. p.].
« Première conférence », dans Cercle dourois de l’histoire locale et régionale, mars 1981, n°1, [n. p.].
COLLIN, Bénédicte, FERRARA, Giovana, GOBERT, Lorine, VAN CAM Laëticia, op. cit., p. 15-16.
[84] « Blaugies », dans DEBOVE, Augustin, Recherches historiques sur les communes du canton de Dour, op. cit., p. 32-33.
DELPORTE, Victor, « Au sujet des hommes de fief sur plume à Dour aux XVIIe et XVIIIe siècles », dans Annales du cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région, 2002, n°9, p. 447.
RICHE, Richard, Pour connaître & aimer le vieux Blaugies, op. cit., p. 40-41.
[85] RICHE, Richard, La vie à Blaugies : hier et aujourd’hui, op. cit., p. 9.
COLLIN, Bénédicte, FERRARA, Giovana, GOBERT, Lorine, VAN CAM Laëticia, op. cit., p. 19-20.
[86] RICHE, Richard, La vie à Blaugies : hier et aujourd’hui, op. cit., p. 15-16.
[87]COLLIN, Bénédicte, FERRARA, Giovana, GOBERT, Lorine, VAN CAM Laëticia, op. cit., p. 19-20.
« Blaugies », dans Bibliothèque communale de Dour, Connais-tu ta commune ?, op. cit., [n. p.].
[88] Idem.
COQUELET, Marc, op. cit., vol. 1, p. 11.
[89] RICHE, Richard, La vie à Blaugies : hier et aujourd’hui, op. cit., p. 16-18.
COLLIN, Bénédicte, FERRARA, Giovana, GOBERT, Lorine, VAN CAM Laëticia, op. cit., p. 21.
RICHE, Richard, Pour connaître & aimer le vieux Blaugies, op. cit., p. 48.
[90] RICHE, Richard, La vie à Blaugies : hier et aujourd’hui, op. cit., p. 18-19.
[91] COQUELET, Marc, op. cit., vol.1, p. 50-95.
« Première Guerre mondiale », dans Bibliothèque communale de Dour, Connais-tu ta commune ?, op. cit., [n. p.].
[92] Idem.
RICHE, Richard, La vie à Blaugies : hier et aujourd’hui, op. cit., p. 20.
COQUELET, Marc, op. cit., vol.1, p. 50-95.
[93] « Deuxième Guerre mondiale », dans Bibliothèque communale de Dour, Connais-tu ta commune ?, op. cit., [n. p.].
RICHE, Richard, La vie à Blaugies : hier et aujourd’hui, op. cit., p. 26-28.
COLLIN, Bénédicte, FERRARA, Giovana, GOBERT, Lorine, VAN CAM Laëticia, op. cit., p. 30-31
COQUELET, Marc, op. cit., vol. 2, p. 185.
[94] « Blaugies », dans « Dour », dans Histoire et patrimoine des communes de Belgique : Province du Hainaut, op. cit., p. 215.
[95] RICHE, Richard, La vie à Blaugies : hier et aujourd’hui, op. cit., p. 85-86.