Editeurs | Dour et sa folle histoire

Marcel Capouillez

Admin — Tue, 27 Aug 2019 09:12:39 +0000

Marcel Capouillez

Nous ne disposons malheureusement d’aucune iconographie dans le fonds local de la Bibliothèque communale de Dour sur ce personnage.

Sa biographie :

Né à Dour en 1884, Marcel Capouillez est un fils de menuisier. Il réalise ses études à l’Ecole normale de l’Etat à Mons de laquelle il obtient son diplôme d’enseignant. Par la suite, il enseigne à Blaton puis à l’école communale de Moranfayt à Dour. Par la suite, il enseigne également des cours à des adultes illettrés. En 1909, il épouse Marthe Michez. Durant la Première Guerre mondiale, il part combattre au front à l’Yser. Cependant, gazé et malade, il est obligé de quitter le front. En mai 1923, il occupe une chaire à l’Ecole normale de l’Etat à Mons.

À Dour, il dirige l’antenne locale de la Fédération nationale des invalides de guerre. Par ailleurs, il crée également une section d’Amitiés françaises, anime un groupement théâtral et préside la chorale, « La Royale Emulation ». Dans ce contexte, il est intéressant d’indiquer qu’il a également été le cofondateur du journal « L’information du pays dourois » et correspondant pour le quotidien « La Dernière Heure ». Il a aussi collaboré avec le journal libéral montois « La Province ». Dans les années 1930, il soutient l’abbé Jules Mahieu.

Arrêté le 25 juin 1941, pour avoir écrit dans le clandestin « La Liberté », il reste en prison presque toute la Seconde Guerre mondiale. Le 15 avril 1945, sorti de prison, il est placé à la tête du comité provisoire du Mouvement de la Wallonie libre dans la région de Mons et du Borinage.

Il décède à Dour en 1959.

Ses fonctions :

Enseignant
Combattant durant la Première Guerre mondiale
Directeur de l’antenne locale de la Fédération nationale des invalides de guerre
Créateur de la section « Amitiés françaises »
Animateur d’un groupement théâtral
Président de la chorale « La Royale Emulation »
Cofondateur du journal « L’information du pays dourois »
Correspondant pour le quotidien « La Dernière Heure »
Collaborateur pour le journal « La Province »
Écrivain pour le journal clandestin « La Liberté »
Directeur du comité provisoire du Mouvement de la Wallonie libre dans la région de Mons et du Borinage

Ligne du temps :

1884

Naissance de Marcel Capouillez

1909

Il épouse Marthe Michez

Mai 1923

Il occupe une chaire à l'Ecole normale de l'Etat à Mons

Années 1930

Il soutient l'abbé Jules Mahieu

25 juin 1941

Il est arrêté pour avoir écrit dans le clandestin "La Liberté"

15 avril 1945

Il sort de prison
Il est placé à la tête du comité provisoire du Mouvement de la Wallonie libre dans la région de Mons et du Borinage

1959

Il décède à Dour

Références bibliographiques (Pour la description complète, cliquez) :

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Jules Bailly

Admin — Fri, 23 Aug 2019 07:42:10 +0000

Jules Bailly

Nous ne disposons malheureusement d’aucune iconographie dans le fonds local de la Bibliothèque communale de Dour sur ce personnage.

Sa biographie :

Né à Mons en avril 1825, Jules Bailly s’installe dans la localité de Dour au sein de laquelle il crée le premier atelier typographique. Libraire, conseiller communal à Dour, il est également le créateur du journal hebdomadaire, premier journal dourois, « L’équitable » en 1854.

Il décède à Dour le 26 janvier 1877.

Ses fonctions :

Libraire
Conseil communal à Dour
Fondateur du journal « L’équitable »

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Désiré Chevalier

Admin — Mon, 29 Jul 2019 09:33:47 +0000

Désiré Chevalier

Nous ne disposons malheureusement d’aucune iconographie dans le fonds local de la Bibliothèque communale de Dour sur ce personnage.

Sa biographie :

Né à Dour le 28 juin 1864, Désiré Chevalier est le fils d’Adélaïde Hortense Launoy et de François Chevalier. Ouvrier typographe, il travaille pendant quelques années chez l’éditeur Auguste Vaubert. En août 1896, à la suite de la grève qui touche l’imprimerie Vaubert, il décide de quitter ses fonctions afin de se mettre à son propre compte. En effet, afin de fournir du travail aux grévistes, il décide de créer un nouveau journal hebdomadaire dourois sans appartenance politique : « L’indépendant ». Ainsi, les bureaux du nouvel organe sont établis à Dour et à Wasmes et, dès le début, il bénéficie du travail bénévole de certains journalistes de Mons et du Borinage.

En 1897, Désiré Chevalier dote le journal de ses propres installations qui seront situées à Dour à la rue de la Station en face de la gare. Désormais, l’imprimerie de l’Indépendant exécute à des prix modérés, des affiches, des programmes de fêtes, des circulaires, des brochures et des livres. Quelques mois plus tard, Désiré Chevalier décide de prendre un associé, Alidor Thiry. Dès lors, les bureaux de l’imprimerie sont déplacés chez ce dernier à la rue Neuve actuellement nommée rue du Roi Albert. Par la suite, les deux éditeurs annoncent la parution d’un supplément gratuit et réaffirme le caractère indépendant du journal.

Désiré Chevalier continue à travailler dans les ateliers du journal en qualité d’ouvrier-typographe jusqu’en 1914, date à laquelle « L’Indépendant » disparaît.

Par ailleurs, il est intéressant de noter qu’aucune des sources disponibles dans le fonds d’histoire locale de la Bibliothèque communale de Dour ne nous permet de connaître la date de sa mort.

Ses fonctions :

Ouvrier typographe
Éditeur du journal « L’indépendant »
Fondateur de l’imprimerie l’Indépendant

Ligne du temps :

28 juin 1864

Naissance de Désiré Chevalier

août 1896

Suite à la grève chez l'Imprimerie Vaubert, il se met à son propre compte et crée le journal "L'Indépendant"

1897

Il dote son journal de ses propres installations à Dour

1914

Le journal "L''Indépendant" disparaît, il quitte donc ses fonctions d'ouvrier-typographe

Références bibliographiques (Pour la description complète, cliquez) :

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Auguste Vaubert

Admin — Mon, 29 Jul 2019 07:45:05 +0000

Auguste Vaubert

Nous ne disposons malheureusement d’aucune iconographie dans le fonds local de la Bibliothèque communale de Dour sur ce personnage.

Sa biographie :

Né de parents inconnus, Auguste Vaubert est trouvé le 19 mars 1849 dans la tour placée à la porte de l’hospice des enfants abandonnés de Mons alors qu’il n’avait qu’une dizaine de jours. Il est alors confié à l’hospice de Mons et présenté le 20 mars à l’état civil de Mons qui lui attribue son nom et son prénom. Dans les années qui suivirent, il reprend la tête de la direction de l’entreprise de Jules Bailly et poursuit la publication du journal dourois, « L’Indicateur ».

Le 23 janvier 1889, il épouse Emilie Martin. De cette union naîtra Nelly (1891-1968), qui a épousé le Docteur Paul Degardin (1887-1955), Gaston, son frère jumeau mort vers 9 mois, Emile, qui a épousé Yvonne Thon, et Ida, née le 21 août 1895 et décédée le 24 mai 1896. Cet événement tragique poussera Auguste Vaubert à s’investir de façon plus importante dans son entreprise.

Peu avant la Première Guerre mondiale, il décide de se retirer des affaires de l’imprimerie qui deviendra la « Société anonyme des établissements typo-litho. A. Vaubert ».

Il décède à Dour le 27 août 1918.

Ses fonctions :

Imprimeur
Éditeur

Ligne du temps :

19 mars 1849

Naissance d'Auguste Vaubert

20 mars 1849

L'Etat civil de Mons lui attribue son prénom

23 janvier 1889

Il épouse Emilie Martin

21 août 1895

Naissance de sa fille Ida

24 mai 1896

Sa fille décède

27 août 1918

Il décède à Dour

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Amand Bauduin

Admin — Sat, 27 Jul 2019 14:27:50 +0000

Amand Bauduin

Nous ne disposons malheureusement d’aucune iconographie dans le fonds local de la Bibliothèque communale de Dour sur ce personnage.

Sa biographie :

Né à Fagnolle, le 13 février 1823, Amand, Joseph Bauduin est issu d’une famille catholique. Il est nommé vicaire-coadjuteur de la paroisse de Soumoy. Cependant, en juin 1851, il quitte ses fonctions et se tourne vers la religion protestante. Le 25 juin 1857, il devient professeur à l’école protestante de Dour. Par ailleurs, en plus d’enseigner, il tiendra un commerce de librairie et de fourniture de bureau. Il demandera à être mis à la pension le 31 décembre 1879 en raison de ses bronchites chroniques. Il résidera dans une maison en face de l’école, située à la rue Neuve, actuellement nommée rue du Roi Albert, au sein de laquelle il exercera une fonction d’imprimeur. Dans ce contexte, il créera avec son fils un journal « L’Echo du Canton de Dour » qui sortira le 29 décembre 1879. Ainsi, il convient également de souligner qu’Amand Bauduin a également édité, à partir de juillet 1908, la revue « Le jardinier amateur », pour le compte de l’Union horticole de Dour.

Il décède à Dour le 20 juin 1912.

Ses fonctions :

Vicaire-coadjuteur de la paroisse de Soumoy
Instituteur
Commerçant
Imprimeur
Fondateur du journal « L’Echo du Canton de Dour »
Editeur de la revue « Le jardinier amateur »

Ligne du temps :

13 février 1823

Naissance d'Amand Bauduin

1851

Il quitte ses fonctions de vicaire-coadjuteur de la paroisse de Soumoy en juin
Il se tourne vers la religion protestante

1857

Il devient professeur à l'école protestante de Dour le 25 juin
Il tient un commerce de librairie et de fourniture de bureau

1879

Il est mis à la pension de ses fonctions de professeur le 31 décembre
Il crée le journal "L'Echo du canton de Dour" avec son fils en décembre

Juillet 1908

Il édite la revue "Le jardinier amateur"

20 juin 1912

Il décède à Dour

Références bibliographiques (Pour la description complète, cliquez) :

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Alidor Thiry

Admin — Sat, 27 Jul 2019 14:05:00 +0000

Alidor Thiry

Nous ne disposons malheureusement d’aucune iconographie dans le fonds local de la Bibliothèque communale de Dour sur ce personnage.

Sa biographie :

Né en 1874, Alidor, Sylvain, Joseph Thiry est un négociant domicilié à Dour. Au début de l’année 1897, il décide de liquider son magasin de chaussures et, dès le 1^er mai, il reprend un commerce de chapellerie en même temps que la librairie Capart et décide d’assurer un service d’imprimerie, laquelle aurait ses installations situées à la rue Neuve à Dour, actuellement nommée rue du Roi Albert.

En 1897, il s’associe à l’éditeur du journal dourois, « L’Indépendant », Désiré Chevalier, pour devenir au début du XXe siècle, l’éditeur et le propriétaire de ce journal. En 1907, il associe ses frères à l’entreprise, Aril et Adhémar Sylvain. Ceux-ci l’aident à publier le journal.

Le 4 octobre 1908, Alidor Thiry et ses frères lancent un nouvel hebdomadaire destiné à la région de Quiévrain, « L’Eclaireur de la frontière franco-belge ».

Il est à noter que nous ne connaissons pas la date de sa mort.

Ses fonctions :

Négociant
Commerçant
Libraire
Éditeur et imprimeur des journaux, « L’Indépendant » et « L’Eclaireur de la frontière franco-belge »

Ligne du temps :

1874

Naissance d'Alidor Thiry

1897

Il liquide son magasin de chaussures en janvier
Il reprend un commerce de chappellerie le 1er mai en même temps que la libraire L. Capart au sein de laquelle il assure un service d'imprimerie
Il s'associe à l'éditeur, Désiré Chevalier, du journal "L'Indépendant"

Début du XXe siècle

Il devient le propriétaire et l'éditeur du journal "L'Indépendant"

1907

Il associe ses frères à l'entreprise

1908

Il lance avec ses frères, le 4 octobre, un nouvel hebdomadaire "L'Eclaireur de la frontière franco-belge"

Références bibliographiques (Pour la description complète, cliquez) :

JOURET, Alain. La grève des ouvriers typographes chez Auguste Vaubert (1896) : contribution à l’histoire de la presse douroise de 1854 à 1914. In Annales du cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région, 1982, III, p. 498-516.

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