Famille Bouvez

Famille Bouvez

Famille d’agriculteurs et de notables

  1. Emmanuel-Joseph Bouvez

Nous ne disposons malheureusement d’aucune iconographie dans le fonds local de la Bibliothèque communale de Dour sur ce personnage

Sa biographie :

Né à Marchipont en 1756, Emmanuel-Joseph Bouvez appartient à une lignée d’agriculteurs. Il s’installe à Blaugies où il fonde une famille avec sa femme. Censier de la Neuve Court[1], ferme de l’abbaye de Saint-Ghislain, il se fait adjuger cette propriété en juillet 1797.

« Brasseur de genièvre », il figure dans la liste des citoyens les plus imposés du département de Jemappes. Il remplit les fonctions d’agent et de maire de Dour. En 1813, en accord avec d’autres officiers municipaux du canton de Dour, il offre à Napoléon huit homme de cavalerie légère.

Il décède à Blaugies en 1814.

[1] Il est intéressant d’indiquer ici au lecteur que la localisation de cet endroit nous est inconnue.

Ses fonctions :

  • Censier de la Neuve Court
  • Agent de Dour
  • Maire de Dour

Ligne du temps :

2. Emmanuel-Joseph Bouvez

Nous ne disposons malheureusement d’aucune iconographie dans le fonds local de la Bibliothèque communale de Dour sur ce personnage

Sa biographie :

Né à Blaugies en 1780, Emmanuel-Joseph Bouvez porte le même prénom que son père. Au décès de ce dernier, il prend sa place à la tête de la localité jusqu’en 1828, époque à laquelle son frère Domitien prend la relève. Il avance les fonds nécessaires pour construire la maison communale de Blaugies aujourd’hui classée. En 1818, il participe aux « élections dans l’ordre des campagnes », pour l’assemblée des Etats de la province où il siège en 1823. En octobre 1830, au moment de la crise frumentaire, il est choisi comme expert par le gouverneur afin de trouver une solution permettant de diminuer le prix du grain. Le 1er janvier 1835, il s’installe à la ferme de Moranfayt à Dour. Lors du scrutin de 1836, il devient conseiller provincial en même temps que Charles-Louis-Joseph de Royer. En 1839, il se présente avec succès aux élections communales. Cependant, en raison de son degré de parenté avec l’oncle de son épouse, Omer Jouveneau, il ne pourra pas exercer son mandat politique. Par la suite, il se consacra aux travaux des champs jusqu’à l’expiration de son bail en 1842. Il réintègre alors Blaugies, rachète le château qu’il va transformer en exploitation agricole. Finalement, il occupa définitivement la fonction de bourgmestre. Dans ce contexte, il est à noter que son successeur, Augustin Derveau, lui fit bâtir un monument funéraire en 1867.

Il décède à Blaugies en 1866.

Ses fonctions :

  • Maire de Blaugies
  • Siège à l’assemblée des Etats de la province
  • Expert lors de la crise frumentaire
  • Conseiller provincial
  • Exploitant des champs de la ferme de Moranfayt.
  • Bourgmestre de Blaugies
  • Le « Moulin de la Dîme » à Blaugies

Ligne du temps :