Louis-Joseph Cambier

Louis-Joseph Cambier

Louis-Joseph Cambier

Image issue de : « Louis-Joseph Cambier », dans AUDIN, Alain et CAMBIER, Charles, Dour et ses volontaires de 1830…, Dour : ASBL, Les amis de Cocars à Dour, 1987, p. 31.

Sa biographie :

Né à Dour, le 11 octobre 1801, Louis-Joseph Cambier est le fils de Philippe Louis-Joseph Cambier, médecin à Dour, et de Marie-Rose Bronchart, d’Audregnies. Issu d’une famille de sept enfants, il a suivi des cours à l’ermitage de Cocars avant de poursuivre ses études au Collège de Douai. Par la suite, en 1819, il réalise des études de droit à l’Université de Louvain avant de les terminer à celle de Gand de laquelle il obtient son doctorat en droit, le 8 mai 1824. C’est ainsi qu’il devient avocat près de la Court à Dour avant de devenir, en 1828, candidat notaire au poste laissé vacant à la suite du décès du notaire Ignace Henri Joseph Jouveneau à Dour. Toutefois, malgré ses nombreuses qualités, ce poste sera attribué à son concurrent, Gustave Boulenger, partisan de la famille de Guillaume d’Orange. Cela marquera le point de départ de son aversion à l’égard du régime hollandais. Au cours de cette même année, il devint avocat de cette même localité. En septembre 1830, il décide de former, à l’aide de la famille Thon, une compagnie de volontaires destinée à participer à la Révolution de Septembre à Bruxelles. Cependant, il arrive trop tard pour participer au combat. Néanmoins, cela ne l’empêcha pas de remplir diverses missions. En mai 1831, il devint le lieutenant-colonel de la légion des gardes-civiques. Il restera à cette fonction pendant dix-huit ans. Par ailleurs, il décida également d’introduire une demande de création d’un notariat supplémentaire dans le canton de Dour. Il devint titulaire le 8 février 1831 de ce nouveau notariat à Elouges au sein duquel il restera notaire jusqu’en 1861. En ce qui concerne sa carrière politique, il a siégé au Conseil communal de Dour avant d’exercer le même mandat à Elouges en 1836. Comme le souligne l’historien, Alain Jouret : « […] d’opinion libérale, adversaire de l’ultramontanisme, mais catholique convaincu, il remplace Emmanuel Bouvez au Conseil provincial en 1840. […] ».[1] En 1865, il met fin à sa carrière politique. Ainsi, il convient également d’indiquer qu’il s’est aussi consacré à l’écriture. Dans ce contexte, il a notamment écrit ses mémoires et, en 1852, le premier recueil de contes en dialecte borain portant le titre, « Les contes del Rosière ». Il décède à Elouges en 1879.

[1] JOURET, Alain, « Cambier Louis-Joseph (Dour, 1801-Elouges, 1879), dans HONNORE, Laurent, PLISNIER, René, POUSSEUR, Caroline et TILLY, Pierre, 1000 personnalités de Mons et de la région, Bruxelles : Avant-propos, 2015, p. 100.

Ses fonctions :

  • Avocat
  • Candidat notaire à Dour
  • Notaire à Elouges
  • Capitaine-commandant de la compagnie de volontaires dourois lors de la Révolution de Septembre à Bruxelles.
  • Homme politique
  • Lieutenant-colonel de la légion des gardes-civiques
  • Écrivain

Ligne du temps :

Références bibliographiques (Pour la description complète, cliquez) :

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