Wihéries | Dour et sa folle histoire

Moulin Xavier Libiez à Wihéries

Admin — Wed, 31 Jul 2019 12:19:59 +0000

Moulin Xavier Libiez à Wihéries

Nous ne disposons malheureusement d’aucune iconographie dans le fonds local de la Bibliothèque communale de Dour sur ce moulin.

Historique et évolution :

Le 6 mai 1840, un meunier de Wihéries, Xavier Libiez introduit une demande d’autorisation de construire un moulin sur le ruisseau qui traverse sa propriété à Wihéries[1]. Il obtient l’autorisation le 12 mars 1842. Le 8 juin 1843, il dote son moulin d’une machine à vapeur afin de pallier aux périodes de sécheresse. En 1845, les installations sont en ordre de marche si bien que le moulin est agrandi en 1849. Par la suite, en 1864, le moulin est mis en vente par les héritiers de Libiez. En 1868, le moulin devient la propriété du brasseur Parmentier. En 1869, il est démoli partiellement avant d’être transformé en remise en 1897 sous l’appellation « Moulin à broi »

[1] Pour ce qui est de sa localisation, il faut souligner que celle-ci ne peut pas être établie avec certitude. Toutefois, certaines sources indiquent que, sur les plans, le moulin était localisé sur la place de l’Eglise, une partie de la rue de l’Eglise et la rue Nacfer. En effet, le cours d’eau qui alimente le moulin coupait ces points géographiques.

Ligne du temps :

6 mai 1840

Xavier Libiez demande l'autorisation de construire un moulin

12 mars 1842

Xavier Libiez obtient l'autorisation de construire un moulin

8 juin1843

Il dote son moulin d'une machine à vapeur

1845

Les installations sont en ordre de marche

1849

Le moulin est aggrandi

1864

Le moulin est mis en vente

1868

Le moulin devient la propriété du brasseur Parmentier

1869

Le moulin est démoli partiellement

1897

Le moulin est transformé en remise

2019

Le moulin n'existe plus

Références bibliographiques (Pour la description complète, cliquez) :

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Moulin de Wihéries à Wihéries

Admin — Wed, 31 Jul 2019 12:06:39 +0000

Moulin de Wihéries à Wihéries

Image issue de : « Plan de localisation cadastrale du Moulin de Wihéries », dans JOURET, Alain, Un aspect oublie de nos paysages : les moulins du « Grand Dour » du XIe au XXe siècle, Dour : Cercle dourois d’histoire locale et régionale, 1987, p. 50.

Historique et évolution :

Le 26 septembre 1795, il est accordé à un meunier de Wihéries, François Libiez, de construire un moulin à vent entouré d’un mur sur une portion de terrain communal de Wihéries. Jusque dans la seconde moitié du XIXe siècle, le moulin, situé au sud de la rue Neuve reste entre les mains de cette même famille de meuniers avant d’être complètement démoli en 1857. En effet, le terrain communal sur lequel il a été construit a été loti et des maisons y ont été construites. Ainsi, sur ce même terrain, ont été établis la maison communale et le parc communal de Wihéries ainsi que récemment la nouvelle école communale.

Ligne du temps :

26 septembre 1795

Construction du moulin

1857

Le moulin est démoli

Références bibliographiques (Pour la description complète, cliquez) :

Lien vers Google Earth permettant de localiser ce moulin :

https://earth.google.com/web/@50.3866075,3.7545421,84.71658653a,644.3873852d,35y,0h,45t,0r/data=ClgaVhJOCiUweDQ3YzI1OGExNWI1ZmI5NmI6MHg3M2E2OTQ2ZjMyMmIzMGJiGbRxxFp8MUlAISukV15NCQ5AKhNSdWUgZGUgbGEgQ2FycmnDqHJlGAIgASgCKAI

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Moulin Chevalier à Wihéries

Admin — Wed, 31 Jul 2019 11:41:49 +0000

Moulin Chevalier à Wihéries

Image issue de : « Plan de localisation cadastrale du Moulin Chevalier », dans JOURET, Alain, Un aspect oublie de nos paysages : les moulins du « Grand Dour » du XIe au XXe siècle, Dour : Cercle dourois d’histoire locale et régionale, 1987, p. 52.

Historique et évolution :

Construit vers 1800 par la famille Chevalier avant de passer en 1869 entre les mains de Jean-François Chevalier, ce moulin était situé à la rue de la Fontaine allant d’Elouges à Wihéries. En 1873, il est vendu à un journalier à Wihéries, Augustin Dehon, qui en reste le dernier propriétaire. Dans ce contexte, il est intéressant de noter que le moulin est victime d’un grand nombre d’actes de malveillance. En 1894, il est dynamité et fin décembre 1900, un incendie d’origine criminelle le dévaste complètement. Si bien qu’en 1901 au lieu d’être reconstruit, il est démoli entièrement.

Ligne du temps :

1800

Construction du moulin

1869

Le moulin passe entre les mains de Jean-François Chevalier

1873

Le moulin est vendu à un journalier

1894

Le moulin est dynamité

Fin décembre 1900

Un incendie dévaste le moulin

1901

Le moulin est entièrement démoli

Références bibliographiques (Pour la description complète, cliquez) :

Lien vers Google Earth permettant de localiser ce moulin :

https://earth.google.com/web/@50.3862343,3.7544478,84.45233545a,644.39285613d,35y,283.4975272h,45t,0r/data=ClcaVRJNCiUweDQ3YzI1ODllNGJjMTFlZGQ6MHg5Zjg1MjZiODUyNjgzYTQ5GWaDTDJyMklAIdQ3ekZsAQ5AKhJSdWUgZGUgbGEgRm9udGFpbmUYAiABKAI

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Maison du peuple de Wihéries

Admin — Wed, 31 Jul 2019 11:25:31 +0000

Maison du peuple de Wihéries

Image issue de : « Maison du Peuple de Wihéries », dans FONCK, Françoise, Les maisons du Peuple en Wallonie, Namur : Institut du Patrimoine wallon, 2010, p. 85.

Historique et évolution :

Située à la Place du Jeu de Balle à Wihéries, la construction de la maison du peuple de Wihéries commence avant la Première Guerre mondiale. Ainsi, elle est construite à l’initiative de la société coopérative « la Ruche boraine » par Maurice Mailleux, architecte de la maison du peuple de Boussu. Toutefois, la guerre ayant interrompu les travaux, elle n’est inaugurée qu’en 1922.

D’un point de vue architectural, le bâtiment frappe par son ampleur ainsi que par sa polychromie. Dans un style Art nouveau, l’édifice se déploie sur deux niveaux et sur neuf travées. On y retrouve aussi un corps central de trois travées. Dans ce contexte, dans la travée centrale, on retrouve un lien avec l’apiculture et donc la société coopérative. En effet, une ruche y est représentée, encadrée de volutes et surmontée des mots « Société coopérative ». Sous les abeilles, on peut également lire l’inscription « La Ruche boraine / Maison du peuple ». De surcroît, des motifs floraux et végétaux sont visibles au-dessus des portes et des fenêtres du rez-de-chaussée.

Dans la maison du peuple, on pouvait observer une salle de réunion, une salle des fêtes, un café, une salle de débit de pains, une boulangerie ainsi qu’une cuisine.

Actuellement, la maison du peuple de Wihéries a conservé son affectation d’origine. Ainsi, appartenant toujours à la même société coopérative, l’organisation spatiale est restée inchangée, à l’exception du café qui a été agrandi et une partie du bâtiment qui est loué à une librairie..

Le bâtiment a été classé le 29 septembre 1982.

Ligne du temps :

Avant 1914

Début de construction de la maison du peuple

1922

La maison du peuple est inaugurée

29 septembre 1982

La maison du peuple est classée

2019

La maison du peuple existe toujours

Références bibliographiques (Pour la description complète, cliquez) :

Lien vers Google Earth permettant de localiser cette maison du peuple :

https://earth.google.com/web/@50.3874612,3.7567481,87.78534508a,644.37644336d,35y,0h,0t,0r/data=CloaWBJQCiUweDQ3YzI1OGExNTc5NDFlN2Q6MHhjZjlmNTUyMzdlNmM1YjcwGfaLIyBwMUlAIS1QnO0bCQ5AKhVQbGFjZSBkdSBKZXUgZGUgQmFsbGUYAiABKAI

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Maison communale de Wihéries

Admin — Wed, 31 Jul 2019 11:04:14 +0000

Maison communale de Wihéries

Image issue de : « Maison communale de Wihéries », dans BIBLIOTHEQUE COMMUNALE DE DOUR, Si les kiosques de Dour m’étaient contés : 20^e Journées du Patrimoine : « Patrimoine & Culture » : 13 & 14 septembre 2008, Dour : [s. n.], 2008, p. 12.

Historique et évolution :

Au début de l’année 1914, l’administration communale étant à l’étroit dans ses anciens bâtiments[1] décida de faire offre pour la propriété du juge Albert Libiez. Toutefois, ce n’est qu’après la fin de la Première Guerre mondiale que son offre fut acceptée. Ainsi, elle décida de mettre en place sa nouvelle maison communale dans l’ancien château du juge et le parc communal dans le parc du château. Ces derniers étaient situés entre la rue Ferrer et la rue de la Carrière. Par ailleurs, il est à noter qu’en 1929, l’administration communale a mis en vente les annexes du bâtiment. Le 29 septembre 1982, l’ancienne maison communale a été classée.

Actuellement, le bâtiment qui a été rénové récemment abrite les consultations de l’ONE et l’accueil extrascolaire communal.

[1] Dans ce contexte, il est intéressant de souligner qu’aucune des sources à notre disposition n’indique où ces anciens bâtiments communaux étaient localisés.

Ligne du temps :

1914

L'administration communale à l'étroit fait offre pour la propriété du juge Albert Libiez

1918

L'offre est acceptée

1929

La maison communale met en vente les annexes de son bâtiment

29 septembre 1982

L'ancienne maison communale est classée

2019

Le bâtiment a été rénové et abrite les consultations de l'ONE

Références bibliographiques (Pour la description complète, cliquez) :

Lien vers Google Earth permettant de localiser cette maison communale :

https://earth.google.com/web/search/croisement+rue+Ferrer+et+rue+de+la+carri%C3%A8re+Wih%C3%A9ries/@50.3874612,3.7567481,87.78534508a,644.37644336d,35y,0h,0t,0r/data=CigiJgokCZk6vKTrMUlAET0Q8sKwMElAGazJRRWfJg5AIeyavI0QAA5A

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Gare de Wihéres

Admin — Wed, 31 Jul 2019 08:32:03 +0000

Gare de Wihéries

Nous ne disposons malheureusement d’aucune iconographie dans le fonds local de la Bibliothèque communale de Dour sur cette gare.

Historique et évolution :

Née de l’arrivée de la ligne internationale Dour-Roisin-Autreppe-Bavay, la gare de Wihéries, située à la rue de la gare de Wihéries à Elouges, était d’abord équipée d’un bâtiment en bois provisoire avant de devenir une halte digne de ce nom. En effet, elle est répertoriée en tant que halte en 1906. Ainsi, située à cheval sur les villages d’Elouges et de Wihéries, elle permet un raccordement le plus droit possible vers les Haut-Pays grâce à la construction de deux ponts.

Du point de vue architectural, elle comportait un bâtiment à destination des voyageurs, mais aussi un puit pour le chef de gare, un hangar à marchandises, une rampe à chargement et une cour. En 1913, l’activité économique étant importante à Dour, il fut décidé qu’une seconde voie dans la cour aux marchandises serait construite. Cette nouvelle ligne de 60 cm d’écartement portait le nom de son créateur « Decauville ». De cette manière, la gare de Wihéries gérait non seulement les trains quotidiens de voyageurs mais aussi le trafic de marchandises.

Par ailleurs en 1936, elle disparaît des annales de la SNCB alors que les trains continuent de s’y arrêter. De nos jours, le quartier de la gare reste inchangé même si toute activité y a cessé. En effet, la ligne est fermée en 1960, et le bâtiment des recettes a été vendu et rénové. Ainsi, le ravel 98 A y passe.

Ligne du temps :

1906

La gare de Wihéries est répertoriée en tant que halte

1913

Une seconde voie dans la cour de marchandises est construite

1936

Elle disparaît des annales de la SNCB alors que les trains continuent de s'y arrêter

1960

La ligne est fermée

2019

Le ravel 98 A passe sur les anciennes lignes de la gare

Références bibliographiques (Pour la description complète, cliquez) :

Lien vers Google Earth permettant de localiser cette ancienne gare :

https://earth.google.com/web/@50.3932928,3.7482872,75.57898912a,644.29164494d,35y,0h,45t,0r/data=ChUaEwoLL2cvMXRmeWNxdzQYAiABKAIoAg

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Ecole du Sacré-Coeur de Wihéries

Admin — Wed, 31 Jul 2019 08:18:02 +0000

Ecole du Sacré-Coeur de Wihéries

Image issue de : « Ecole du Sacré-Coeur de Wihéries », dans Farde Ecoles de Wihéries

Historique et évolution :

Située face à l’ancienne maison communale de Wihéries à la rue Ferrer, cette école fut créée en octobre 1891. Elle était tenue par la Congrégation des filles de Marie de Pesches. Ainsi, le Couvent était dédié au Sacré Cœur de Jésus.

Par ailleurs, il est intéressant de constater qu’au départ, les bâtiments comprenaient une classe primaire, une gardienne et une habitation destinée au logement des deux religieuses, Sœur Rosa qui était la directrice et Sœur Louise-Marie qui était institutrice primaire. En 1891, l’école comptait deux classes. Elle ne fut reconnue et subsidiée par l’Etat qu’en 1896. Par la suite, entre 1898 et 1940, l’école vit son nombre de classes et d’élèves augmenter. Dans ce contexte, il est à noter qu’en 1897, l’école comprenait une classe dominicale qui comptait vingt-cinq élèves si bien qu’en 1915, une seconde classe fut créée. Cependant, en 1923-1924, les deux classes furent fermées par manque d’élèves.

En 1975, les religieuses cessèrent leurs activités. Néanmoins, l’école fut reprise. Malgré la mise en place de nombreuses nouveautés et la motivation des parents et enseignants pour que l’école subsiste, le nombre d’élèves requis ne fut pas atteint au cours des années qui suivirent. Cela amena à la fermeture définitive de l’école le 7 novembre 1994.

Ligne du temps :

Octobre 1891

Fondation de l'école

1896

Elle est reconnue et subsidiée par l'Etat

1897

L'école comprend une classe dominicale

1898

Le nombre d'élèves augmente

1915

Une seconde classe dominicale est créée

1923-1924

Les deux classes dominicales sont fermées par manque d'élèves

1975

Les religieuses cessent leurs activités

7 novembre 1994

L'école ferme ses portes

Références bibliographiques (Pour la description complète, cliquez) :

RICHEZ-DANHIEZ, Jeanne-Marie. 1891-1994 : école du Sacré-Cœur de Wihéries. [S. l.] : [s. n.], septembre 2010. [N. p.] Bibliographie.

Lien vers Google Earth permettant de localiser l’emplacement de cette ancienne école :

https://earth.google.com/web/@50.3874612,3.7567481,87.78534508a,644.37644336d,35y,0h,45t,0r/data=ChUaEwoLL2cvMXRmY21oOV8YAiABKAIoAg

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Carrières de Wihéries

Admin — Wed, 31 Jul 2019 08:04:27 +0000

Carrières de Wihéries

Image issue de : « Carrières de Wihéries », dans Farde de Dour Presse.

Historique et évolution :

Il existait différentes implantations en ce qui concerne les carrières de Wihéries. En effet, dès 1724, il y a eu un essor des carrières de grès à Wihéries. Dans ce contexte, les pierres servaient à la construction de routes et notamment à la construction de la chaussée Mons-Bruxelles. Ainsi, jusqu’au XIX^e siècle, ces dernières étaient extraites sur les terrains communaux. Puis, ce fut sur des terrains privés.

Pendant l’Ancien Régime, l’abbé de Saint-Ghislain avait accordé aux habitants de Wihéries la permission d’extraire des pierres d’un trieu. Au XVIIIe siècle, ces pierres de grès furent extraites en grande quantité notamment afin de construire de nouvelles chaussées et routes. Ainsi, dans les années 1750, les besoins en matière de grès étant important notamment en France, les autorités françaises et autrichiennes passent un concordat en vertu duquel leurs sujets peuvent acquérir des pavés de l’autre côté de la frontière.

Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, le succès de l’extraction à Wihéries pousse à l’ouverture de deux nouvelles carrières en 1776 par trois associés[1]. Gênés par des inondations, ils n’hésitent pas à construire une machine à chevaux pour extraire les eaux qu’ils évacuent par un conduit vers la vallée du ruisseau des Prés. Les ouvriers amassent des pavés de toutes dimensions dans les environs afin de répondre le plus rapidement possible aux demandes. Cependant, quelques années plus tard, les sociétaires connaissent des difficultés si bien qu’ils négligent l’entretien de leur machine qu’ils laissent tomber en ruine. Leur indifférence leur vaut des reproches de la part des membres du village d’avoir donné une trop grande étendue à leur exploitation et d’encombrer les champs d’un grand nombre de stocks de pierres de grès.

Au début du XIXe siècle, les sous-sols de Wihéries servent à produire des pavés destinés aux routes des environs. Ainsi, entre 1826-1827, l’établissement des routes de part et d’autre augmente. Cette forte demande suscite la hausse des prix des pavés et induit de nombreuses difficultés d’approvisionnement. Cela provoquera notamment le creusement de nouvelles carrières dans la région et la réouverture d’anciennes.

Ainsi, la seule carrière en activité, dans la première moitié du XIXe siècle, à Wihéries appartient au Bourgmestre, Bernard Chevalier. Cette exploitation permet de nombreux bénéfices et tient une place importante dans la province. En effet, le grès de Wihéries se taille très bien et régulièrement. Il donne donc des pavés réguliers, unis et solides. Par la suite, avec la révolution industrielle, les machines à vapeur se multiplient si bien que l’on en retrouvera également dans les exploitations de carrières. Vers 1858, quatre carrières occupent ensemble 32 ouvriers à Audregnies, à Wihéries et au sud d’Elouges et au hameau de la Rosière.

Par après, en 1861, on retrouve trois carrières de pierres à paver à Wihéries. Ces dernières ont du succès grâce à des commandes régulières en provenance des édiles locaux qui souhaitent faire paver leurs rues. Par la suite, le développement des voies de communication telles que la gare de Wihéries, au XXe siècle, permet l’exportation dans la région des pierres en provenance des carrières de Wihéries. Par ailleurs, il est intéressant de noter que le développement de nouvelles techniques de recouvrement des rues telles que le macadam aura pour conséquence l’arrêt total des exploitations de la dernière carrière de Wihéries. Grâce à une source naturelle située au pied du roc, la carrière s’est remplie d’eau et sert de bassin de natation aux sportifs durant la Deuxième Guerre mondiale. Plusieurs bouchers y jettent les dépouilles d’abattages clandestins. Un particulier, Valère Rousseau, qui rachète le site et ses bâtiments, permet à l’administration communale de stocker les déchets inertes collectés par le service de voierie. Les édiles font procéder à une rectification du cours du ruisseau pour préserver le dépôt d’immondices des inondations. Par la suite, des individus y déposent clandestinement des fûts de couleur et d’huile. De 1974 à 1982, des déversements quotidiens de marchandises périmées en provenance de grandes surfaces atteignent une grande ampleur si bien que des odeurs insupportables gênent les habitants. De plus, de nombreux incendies eurent lieu également si bien que les édiles locaux durent prendre des mesures. Ainsi, de nombreuses couches de terre furent répandues afin d’éviter les futurs éventuels abus.

En outre, il est intéressant de noter que l’exploitation du grès à Wihéries s’est définitivement arrêtée en 1929. Dans ce contexte, des déchets ont été déposés au lieu-dit le « Trou à cailloux » qui était situé le long de la rue des Chênes.

[1] Dans ce contexte, il convient d’indiquer que nous ne connaissons pas le nom de ces trois associés.

Ligne du temps :

1724

Essor de carrières de grès à Wihéries

1750

Les besoins en grès augmentent pour construire les nouvelles routes et chaussées

1776

Deux nouvelles carrières ouvrent à Wihéries

Début du XIXe siècle

Les sous-sols de Wihéries servent à produire les pavés

1826-1827

L'établissement des routes augmente

1858

Quatre carrières occupent ensemble 32 ouvriers à Audregnies, à Wihéries et au sud d’Elouges et au hameau de la Rosière

1861

On retrouve trois carrières de pierres à paver à Wihéries

XXe siècle

La gare de Wihéries permet l'exportation dans la région des pierres en provenance des carrières de Wihéries

1929

L'exploitation du grès à Wihéries s'arrête définitivement

1940-1945

La carrière se remplit d'eau et sert de bassin de natation aux sportifs

1974-1982

Des déversements quotidiens de marchandises périmées ont lieu dans les anciennes carrières

Fin XXe siècle

Les édiles locaux prennent des mesures face aux incendies et aux dépôts illégaux et recouvrent l'ensemble des carrières de nombreuses couches de terre

Références bibliographiques (Pour la description complète, cliquez) :

JOURET, Alain. L’industrie de la pierre à Roisin, à Wihéries et dans la région, de l’antiquité au XXIe siècle (chaux, pierre de taille, marbre et pavés) : extraction, transformation, débouchés, investissements et problèmes sociaux. In Annales du Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région, tome XI, 2008, p. 193-333.

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Brasserie Roucou à Wihéries

Admin — Wed, 31 Jul 2019 07:31:41 +0000

Brasserie Roucou à Wihéries

Image issue de : « Brasserie Roucou à Wihéries », dans LEBLOIS, Eric, Les brasseries de l’Entité de Dour, [Dour] : [s. n.], 1999, [n. p.].

Historique et évolution :

Évolution du nom de cette brasserie :

Brasserie T. Richez (vers 1880)
Brasserie J. Richez ( ?-1901)
Brasserie Emile Richez (1901-1934)
Brasserie-malterie Marc Roucou (1934-1954)

Historique :

Située à la rue de la Grande Veine à Wihéries, actuellement nommée rue Ferrer, la date de fondation de cette brasserie nous est inconnue. Elle disposait de sa propre malterie. Elle arrête sa production en 1954. De nos jours, cette famille continue à s’occuper d’un commerce de bières à Wihéries mais à la rue Fally.

Références bibliographiques (Pour la description complète, cliquez) :

LEBLOIS, Eric. Les brasseries de l’Entité de Dour. [Dour] : [s. n.], 1999. [N. p.].

Lien vers Google Earth permettant de localiser cette brasserie :

https://earth.google.com/web/@50.3987442,3.7597,52.42908493a,644.2095834d,35y,0h,45t,0r/data=ClsaWRJRCiUweDQ3YzI1ODlhNTUyZDA4Njk6MHg2MWMxNDBhZGI4NmM5NjcwGR48yQwKM0lAIWsr9pfdEw5AKhZSdWUgZGUgbGEgR3JhbmRlIFZlaW5lGAIgASgCKAI

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Brasserie Parmentier à Wihéries

Admin — Wed, 31 Jul 2019 07:18:31 +0000

Brasserie Parmentier à Wihéries

Nous ne disposons malheureusement d’aucune iconographie dans le fonds local de la Bibliothèque communale de Dour sur cette brasserie.

Historique et évolution :

Évolution du nom de cette brasserie :

Brasserie Emile Parmentier ( ?-1917)

Historique :

Située à la rue de Nacfer, cette brasserie aurait été fondée avant 1880. Toutefois, elle n’a pas survécu à la Première Guerre mondiale et aux réquisitions de l’armée allemande. Transformée en dépôt, au lendemain de la Première Guerre mondiale, elle est, à la fin du XXe siècle, habitée par un médecin.

Ligne du temps :

1880

Fondation de la brasserie

1918

Elle est transformée en dépôt

Fin du XXe siècle

Elle est habitée par un médecin

Références bibliographiques (Pour la description complète, cliquez) :

LEBLOIS, Eric. Les brasseries de l’Entité de Dour. [Dour] : [s. n.], 1999. [N. p.].

Lien vers Google Earth permettant de localiser cette brasserie :

https://earth.google.com/web/@50.386144,3.7527889,78.38961898a,644.3955916d,35y,0h,45t,0r/data=Ck8aTRJFCiUweDQ3YzI1OGExMmVlYjk3YzM6MHg3YzAwZjVlOTg5MjRhYTZmGffFpSptMUlAIaJV0i-2BQ5AKgpSdWUgTmFjZmVyGAIgASgCKAI

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