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Carrières de Dour

Carrières à Dour

Image issue de : « Carrière de Dour », dans GRIGNARD, Jean-Christophe, La plongée en Belgique : Dour ou les Trésors du Lagon Bleu, Mons : Art Océan Photography, 2012, [n. p.].

Historique et évolution :

À Dour, des gisements de grès et de calcaires existent aussi. Des tentatives d’exploitation réalisées sur le terrain s’avèrent peu satisfaisantes. De temps en temps, les édiles locaux y font ouvrir des bancs de pierres afin d’y extraire la pierraille nécessaire à la réfaction des chemins. Par ailleurs, une source en 1830 indique que cette carrière n’est plus exploitée depuis longtemps.

Il y a eu plusieurs carrières dont :

  1. Au début des années 1850, la situation évolue. Une demande accrue de pierrailles et de pavés entraîne la hausse des prix et motive des entrepreneurs à ouvrir deux carrières permanentes dans le hameau de Petit-Dour. Toutefois, ces dernières sont dépourvues de barrières et de balustrades si bien que certains accidents eurent lieu provoquant notamment des décès. Par ailleurs, des fossés et des monts de pierraille en rendent également l’accès difficile. Toutefois, malgré ces inconvénients, il convient d’indiquer que l’extraction dans ces deux carrières à Petit-Dour se poursuivit à une échelle infime jusqu’en 1908, année au cours de laquelle ces deux carrières disparurent. Ainsi, ces dernières étaient localisées dans le Bois de la Saline à la rue Ropaix.
  2. En 1950, on assiste au développement et au fabrication de chaux industrielle. En 1969, Victor Waroquier se fait délivrer un permis et exploite la carrière jusque dans les années 1980. Par la suite, en 1990, les Fours à chaux, qui ont été repris, cessent leurs activités. Ainsi, dans les années 1990, on assiste à de nombreux dépôts de pneus et autres déchets sur le site. Il faudra attendre l’année 2010 pour que commence la réhabilitation du site. En effet, des équipes vont commencer, d’une part, à déboiser le terrain et à démanteler les bâtiments, et d’autre part, à évacuer les déchets se trouvant en surface et à réhabiliter les sols pollués.

Actuellement, il est intéressant de noter que la carrière Warroquier à Dour est comblée par des étendues d’eau au sein desquelles des plongées sont réalisées en raison de la diversité de la faune et de la flore que l’on y retrouve.

Pour plus d’informations, le lecteur peut se rendre aux adresses suivantes : http://www.hainosaurusboussudour.be/carriere-de-dour/historique-du-site/

http://www.spaque.be/0133/fr/46/Four-a-chaux-Waroquier?Archive=

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Références bibliographiques (Pour la description complète, cliquez) :

Informations complémentaires :

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Carrières à Elouges https://www.douretsafollehistoire.be/2019/08/07/carrieres-a-elouges/ Wed, 07 Aug 2019 19:02:03 +0000 http://www.douretsafollehistoire.be/?p=2070 Carrières à Elouges Image issue de : « Carrières d’Elouges », dans JOURET, Alain, « L’industrie de la pierre à Roisin, à Wihéries et dans la région, de l’antiquité au XXIe siècle (chaux, pierre de taille, marbre et pavés) : extraction, transformation, débouchés,… The post Carrières à Elouges first appeared on Dour et sa folle histoire.]]>

Carrières à Elouges

Carrière d'Elouges

Image issue de : « Carrières d’Elouges », dans JOURET, Alain, « L’industrie de la pierre à Roisin, à Wihéries et dans la région, de l’antiquité au XXIe siècle (chaux, pierre de taille, marbre et pavés) : extraction, transformation, débouchés, investissements et problèmes sociaux », dans Annales du Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région, tome XI, 2008, p. 214.

Historique et évolution :

A Elouges, il existait des puits et des galeries destinés à l’exploitation de la chaux. Ces derniers de +/- 20 mètres de profondeur furent exploités jusqu’au XXe siècle. En effet, c’est au cours de l’année 1924 que la dernière autorisation d’extraire de la chaux par galerie souterraine fut octroyée à Elouges. En 1927, une carrière à ciel ouvert et un four à chaux appartenant à Muller furent exploités près de la Cité Cantineau. Dans ce contexte, il est intéressant de noter que de nos jours il ne reste plus de trace visible de cette exploitation si ce n’est les effondrements importants qui eurent lieux aux XIXe et XXe siècles.

À Elouges, il existait deux petites carrières de grès. Celles-ci abandonnées depuis plusieurs années, reprirent leur activité au XXe siècle. En effet, à la suite de la fermeture des carrières douroises, les entrepreneurs espèrent récupérer les clients de ces carrières. Ainsi, la première année, les résultats furent excellents. Cependant, il n’en alla pas de même pour les années qui suivirent si bien qu’en 1912, l’affaire ne se révélant pas rentable, les propriétaires arrêtèrent les frais et fermèrent les carrières.

Ligne du temps :

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Carrières de Wihéries https://www.douretsafollehistoire.be/2019/07/31/carrieres-de-wiheries/ https://www.douretsafollehistoire.be/2019/07/31/carrieres-de-wiheries/#comments Wed, 31 Jul 2019 08:04:27 +0000 http://www.douretsafollehistoire.be/?p=1769 Carrières de Wihéries Image issue de : « Carrières de Wihéries », dans Farde de Dour Presse. Historique et évolution : Il existait différentes implantations en ce qui concerne les carrières de Wihéries. En effet, dès 1724, il y a eu un… The post Carrières de Wihéries first appeared on Dour et sa folle histoire.]]>

Carrières de Wihéries

Carrière de Wihéries

Image issue de : « Carrières de Wihéries », dans Farde de Dour Presse.

Historique et évolution :

Il existait différentes implantations en ce qui concerne les carrières de Wihéries. En effet, dès 1724, il y a eu un essor des carrières de grès à Wihéries. Dans ce contexte, les pierres servaient à la construction de routes et notamment à la construction de la chaussée Mons-Bruxelles. Ainsi, jusqu’au XIXe siècle, ces dernières étaient extraites sur les terrains communaux. Puis, ce fut sur des terrains privés.

Pendant l’Ancien Régime, l’abbé de Saint-Ghislain avait accordé aux habitants de Wihéries la permission d’extraire des pierres d’un trieu. Au XVIIIe siècle, ces pierres de grès furent extraites en grande quantité notamment afin de construire de nouvelles chaussées et routes. Ainsi, dans les années 1750, les besoins en matière de grès étant important notamment en France, les autorités françaises et autrichiennes passent un concordat en vertu duquel leurs sujets peuvent acquérir des pavés de l’autre côté de la frontière.

Dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, le succès de l’extraction à Wihéries pousse à l’ouverture de deux nouvelles carrières en 1776 par trois associés[1]. Gênés par des inondations, ils n’hésitent pas à construire une machine à chevaux pour extraire les eaux qu’ils évacuent par un conduit vers la vallée du ruisseau des Prés. Les ouvriers amassent des pavés de toutes dimensions dans les environs afin de répondre le plus rapidement possible aux demandes. Cependant, quelques années plus tard, les sociétaires connaissent des difficultés si bien qu’ils négligent l’entretien de leur machine qu’ils laissent tomber en ruine. Leur indifférence leur vaut des reproches de la part des membres du village d’avoir donné une trop grande étendue à leur exploitation et d’encombrer les champs d’un grand nombre de stocks de pierres de grès.

Au début du XIXe siècle, les sous-sols de Wihéries servent à produire des pavés destinés aux routes des environs. Ainsi, entre 1826-1827, l’établissement des routes de part et d’autre augmente. Cette forte demande suscite la hausse des prix des pavés et induit de nombreuses difficultés d’approvisionnement. Cela provoquera notamment le creusement de nouvelles carrières dans la région et la réouverture d’anciennes.

Ainsi, la seule carrière en activité, dans la première moitié du XIXe siècle,  à Wihéries appartient au Bourgmestre, Bernard Chevalier. Cette exploitation permet de nombreux bénéfices et tient une place importante dans la province. En effet, le grès de Wihéries se taille très bien et régulièrement. Il donne donc des pavés réguliers, unis et solides. Par la suite, avec la révolution industrielle, les machines à vapeur se multiplient si bien que l’on en retrouvera également dans les exploitations de carrières. Vers 1858, quatre carrières occupent ensemble 32 ouvriers à Audregnies, à Wihéries et au sud d’Elouges et au hameau de la Rosière.

Par après, en 1861, on retrouve trois carrières de pierres à paver à Wihéries. Ces dernières ont du succès grâce à des commandes régulières en provenance des édiles locaux qui souhaitent faire paver leurs rues. Par la suite, le développement des voies de communication telles que la gare de Wihéries, au XXe siècle, permet l’exportation dans la région des pierres en provenance des carrières de Wihéries. Par ailleurs, il est intéressant de noter que le développement de nouvelles techniques de recouvrement des rues telles que le macadam aura pour conséquence l’arrêt total des exploitations de la dernière carrière de Wihéries. Grâce à une source naturelle située au pied du roc, la carrière s’est remplie d’eau et sert de bassin de natation aux sportifs durant la Deuxième Guerre mondiale. Plusieurs bouchers y jettent les dépouilles d’abattages clandestins. Un particulier, Valère Rousseau, qui rachète le site et ses bâtiments, permet à l’administration communale de stocker les déchets inertes collectés par le service de voierie. Les édiles font procéder à une rectification du cours du ruisseau pour préserver le dépôt d’immondices des inondations. Par la suite, des individus y déposent clandestinement des fûts de couleur et d’huile. De 1974 à 1982, des déversements quotidiens de marchandises périmées en provenance de grandes surfaces atteignent une grande ampleur si bien que des odeurs insupportables gênent les habitants. De plus, de nombreux incendies eurent lieu également si bien que les édiles locaux durent prendre des mesures. Ainsi, de nombreuses couches de terre furent répandues afin d’éviter les futurs éventuels abus.

En outre, il est intéressant de noter que l’exploitation du grès à Wihéries s’est définitivement arrêtée en 1929. Dans ce contexte, des déchets ont été déposés au lieu-dit le « Trou à cailloux » qui était situé le long de la rue des Chênes.

[1] Dans ce contexte, il convient d’indiquer que nous ne connaissons pas le nom de ces trois associés.

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