Carrières à Elouges

Carrières à Elouges

Carrière d'Elouges

Image issue de : « Carrières d’Elouges », dans JOURET, Alain, « L’industrie de la pierre à Roisin, à Wihéries et dans la région, de l’antiquité au XXIe siècle (chaux, pierre de taille, marbre et pavés) : extraction, transformation, débouchés, investissements et problèmes sociaux », dans Annales du Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région, tome XI, 2008, p. 214.

Historique et évolution :

A Elouges, il existait des puits et des galeries destinés à l’exploitation de la chaux. Ces derniers de +/- 20 mètres de profondeur furent exploités jusqu’au XXe siècle. En effet, c’est au cours de l’année 1924 que la dernière autorisation d’extraire de la chaux par galerie souterraine fut octroyée à Elouges. En 1927, une carrière à ciel ouvert et un four à chaux appartenant à Muller furent exploités près de la Cité Cantineau. Dans ce contexte, il est intéressant de noter que de nos jours il ne reste plus de trace visible de cette exploitation si ce n’est les effondrements importants qui eurent lieux aux XIXe et XXe siècles.

À Elouges, il existait deux petites carrières de grès. Celles-ci abandonnées depuis plusieurs années, reprirent leur activité au XXe siècle. En effet, à la suite de la fermeture des carrières douroises, les entrepreneurs espèrent récupérer les clients de ces carrières. Ainsi, la première année, les résultats furent excellents. Cependant, il n’en alla pas de même pour les années qui suivirent si bien qu’en 1912, l’affaire ne se révélant pas rentable, les propriétaires arrêtèrent les frais et fermèrent les carrières.

Ligne du temps :