Gustave Boulenger
Nous ne disposons malheureusement d’aucune iconographie dans le fonds local de la Bibliothèque communale de Dour sur ce personnage.
Sa biographie :
Né à Mons en 1802, Gustave Boulenger commence sa carrière comme clerc de notaire à Mons en 1818. Par la suite, il entre en maçonnerie en 1824 ce qui lui permet d’accéder au grade de Rose-Croix en 1829. En 1824, il est reconnu apte à exercer la fonction de notaire. Ainsi, afin de se voir attribuer une étude à Dour, il va mettre en avant le rôle que son frère a joué à Waterloo ce qui lui permettra d’obtenir cette étude en 1828, contrairement à son concurrent, Louis-Joseph Cambier. Il occupera la fonction de notaire à Dour, puis à Mons jusqu’en 1859. En septembre 1830, il commande une garde de sûreté à Dour de laquelle il devient échevin. En 1836, il perd son mandat d’échevin. Par la suite, en 1846, il devient conseiller communal. Il occupera cette fonction jusqu’en 1851, année au cours de laquelle il fut également nommé conseiller provincial. Il restera à ce poste jusqu’en 1862, année au cours de laquelle il dut abandonner ses activités politiques afin de pouvoir être éligible au sénat. Par ailleurs, il est à noter qu’il fut également administrateur de la S.A. du Charbonnage des Houilles grasses du Levant d’Elouges.
Il décède à Bruxelles en 1865.
Ses fonctions :
- Clerc de notaire
- Notaire
- Échevin
- Conseiller communal
- Conseiller provincial
- Administrateur de la S.A. du Charbonnage des Houilles grasses du Levant d’Elouges
Ligne du temps :
Références bibliographiques (Pour la description complète, cliquez) :
- 1000 personnalités de Mons et de la région. Sous la direction de Laurent Honnoré, René Plisnier, Caroline Pousseur et Pierre Tilly. Bruxelles : Avant-propos, 2015. Alain Jouret, Boulanger Gustave (Mons,1802-Bruxemmes,1865), p. 72-73. ISBN 978-2930627847.
- JOURET, Alain. La vie d’une localité entre Borinage et Haut Pays au début du XIXe siècle : Dour, de la fin de l’Empire français aux lendemains de la révolution de 1830. In Annales du cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région, 1989, V, p. 36-577.
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