Gilles Laurent
Nous en disposons malheureusement d’aucune iconographie dans le fonds local de la Bibiothèque communale de Dour sur ce personnage.
Sa biographie :
Né à Dour, le 12 avril 1697, Gilles Laurent est le fils de Gaspard et de Thomasse Descamps. De confession religieuse protestante, il resta célibataire toute sa vie. Lors des persécutions protestantes commises par les catholiques, il fut accusé de disposer chez lui de livres interdits ou encore d’avoir commis des crimes notamment envers les biens ecclésiastiques si bien qu’en janvier 1750, il dut répondre de ces accusations. Lors de son procès, il fut décidé qu’il serait excommunié et devrait faire amende honorable devant la porte de l’église le 2 août 1750. De plus, les autorités décidèrent de faire un exemple en châtiant sévèrement Gilles Laurent. En effet, le 24 mai 1750, il fut enfermé à la prison de la Châtellenie de Mons. Il fut condamné à être banni à perpétuité avec des punitions corporelles. Il resta emprisonné jusqu’au 15 octobre 1750 et il subit le supplice le 16 octobre 1750 sur le chemin de Belle-Vue. Il fut condamné à être traîné à la queue de cheval pour être banni des terres. Ainsi, ce supplice l’épuisa si bien qu’il mourut le 19 octobre 1750.
Dans ce contexte, il est intéressant d’indiquer que les châtiments qu’il subit firent qu’on le considéra comme le dernier martyr protestant belge.
Ses fonctions :
- Dernier martyr protestant belge
Ligne du temps :
Références bibliographiques (Pour la description complète, cliquez) :
- BRAEKMAN, E. M.. Histoire de l’église protestante de Dour. Bruxelles : Société d’Histoire du Protestantisme Belge, 1977. 415 p. (Collection des Etudes historiques ; n°5). Bibliographie, p. 391-401. Index, p. 403-412.
- CAPOUILLEZ-CHOMIS, Marie-Thérèse. Le protestantisme à Dour au XVIIIe siècle : Gilles Laurent, dernier martyr protestant. In Cercle dourois d’histoire locale et régionale, 1996, n° 38-39, p. 861-863. ISSN 0810-0857.
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