Emile Cornez

Emile Cornez

Emile Cornez

Image issue de : « Emile Cornez », dans Jouret, Alain, « Cornez Emile », dans 1000 personnalités de Mons et de la région, Bruxelles : Avant-propos, 2015, p. 143.

Sa biographie :

Né à Dour, le 5 mars 1900, issu d’une famille d’ouvrier, Emile Cornez est déporté à Douai dans un camp de travail allemand durant la Première Guerre mondiale. Dans ce dernier, il rencontra Achille Delattre et Léo Collard qui le poussèrent à rentrer dans la vie politique et le combat social. À l’âge de 17 ans, il devient employé à la Mutualité Socialiste dont il deviendra chef de bureau en 1920. En 1919, il obtient son diplôme de géomètre arpenteur. En 1923, il devient Secrétaire Général d’une fédération mutualiste. Il occupera ce poste jusqu’en 1944. Dans ce contexte, il est intéressant d’indiquer qu’il a aussi été éditeur de l’hebdomadaire socialiste de Dour « La Bataille » et qu’il a écrit des articles pour « L’Action socialiste », « L’Aurore » et « L’Avenir du Borinage ».

Par ailleurs, il dirige aussi une mutualité régionale, une clinique et plusieurs polycliniques et pharmacies. Il a également été élève libre à l’Université Libre de Bruxelles au sein de laquelle il a suivi des cours à la faculté des sciences sociales et politiques. En 1935, il est nommé chef-adjoint du cabinet du Ministre du Travail et de la Prévoyance Sociale où il restera en fonction jusqu’en 1939.

En 1936, il devient membre du Conseil provincial au sein duquel il est élu député permanent et président le 30 juin 1939.

De 1937 à 1940, il est membre du Conseil Supérieur du Travail et de la Prévoyance Sociale, mais aussi président de l’Intermutualiste de la région de Mons, conseiller communal de Dour, président de la Commission d’Appel des pensions de vieillesse, député suppléant de Mons.

Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est suspendu de ses fonctions. Ainsi, durant les années de guerre, il créa le journal clandestin « La Renaissance nationale » et il organisa un service de renseignements militaires pour la région de Jurbise, Chièvres, Mons et Saint-Ghislain. Recherché par la Gestapo, il prend la fuite en 1942 et il ne réintègrera son foyer que le 10 septembre 1944.

Le 20 septembre 1944, il est nommé par le Prince Régent comme Gouverneur de la Province de Hainaut. Il sera nommé à titre définitif à ce poste le 22 décembre 1945. Il occupera ce poste jusqu’au 6 mars 1967.

Il décède à Casteau le 24 juillet 1967.

Ses fonctions :

  • Employé puis chef de bureau à la Mutualité Socialiste
  • Secrétaire général d’une fédération mutualiste
  • Editeur de l’hebdomadaire socialiste de Dour « La Bataille »
  • Auteur d’articles pour « L’Action socialiste », « L’Aurore » et « L’Avenir du Borinage »
  • Chef-adjoint du cabinet du Ministre du Travail et de la Prévoyance Sociale
  • Membre du Conseil Supérieur du Travail et de la Prévoyance Sociale
  • Président de l’Intermutualiste de la région de Mons
  • Conseiller communal de Dour
  • Président de la Commission d’Appel des pensions de vieillesse
  • Député suppléant de Mons
  • Membre du Conseil provincial
  • Créateur du journal clandestin « La Renaissance nationale »
  • Organisateur d’un service de renseignements militaires pour la région de Jurbise, Chièvres, Mons et Saint-Ghislain
  • Gouverneur de la Province de Hainaut

Ligne du temps :