Géographie de l’Entité de Dour

L'Entité de Dour et ses localites

Carte du Cabinet de Ferraris

Image issue de : « Carte de Cabinet de Ferraris : découpage et navigateur de la Bibliothèque Royale de Belgique », dans http://www.ngi.be/FR/FR1-4-2-3.shtm (consulté le 27 juin 2018).

Plan de l'Entité de Dour

Image issue de : « Plan de l’Entité de Dour », dans Le Parc Naturel des Hauts-Pays, Plan d’accès au parc naturel : avec le soutien de la Région Wallonne, 2018.

  1. Entité de Dour[1]

Province : Province du Hainaut

Arrondissement : Arrondissement de Mons

Comté : Hainaut (prévôté Mons)

Département : Jemappes

Diocèse : Cambrai, Tournai (1802)

Habitants (en 2002) : 16.700 habitants

Superficie : 3.331 ha

Localités : Blaugies, Dour, Elouges, Offignies, Petit-Dour, Wihéries

Paysage :

Située entre le Borinage et les Hauts-Pays, la commune de Dour est à l’image des régions dans lesquelles elle est encrée. En effet, on y retrouve, d’une part, des vallées et des zones agricoles, et d’autre part, des vestiges de l’industrie charbonnière tels que les terrils et les voies de chemin de fer désinfectées. Ainsi, l’Entité est constituée au sud de petites agglomérations, le reste du territoire reposant principalement sur des champs et des prairies. Par ailleurs, les terrains, au Nord, sont propices aux gisements de houille et ceux au Nord-Ouest, à la craie et au calcaire tandis qu’au Sud, le sol limoneux permet le développement de terres agricoles uniformes.

En effet, chaque localité de l’entité possède des caractéristiques paysagères et urbanistiques qui lui sont propres. En effet, Dour s’inscrit dans un environnement borain alors qu’Elouges et Wihéries sont à la fois rurales et industrielles en raison des industries charbonnières voisines. En ce qui concerne Blaugies et les hameaux de Dour, Petit-Dour et Offignies, il s’agit principalement de localités agricoles.

L’Entité présente également une flore abondante : des saules, des bosquets, des pâtures et des massifs boisés. En ce qui concerne le réseau hydrographique, celui-ci est situé au sud de l’Entité et irrigue l’ensemble des terres agricoles. Il est constitué de plusieurs ruisseaux, sous-affluents de la Petite Honnelle parmi lesquels on peut citer celui d’Elouges, le Hanenton, l’Elwasmes et le Saussez. La physionomie des localités dépend en grande partie de ces cours d’eau.

Approches socio-économiques :

Située au Sud-Ouest de Mons, l’Entité de Dour est desservie par un grand nombre d’axes routiers dont le principal est la N552 qui permet un accès à l’autoroute E19-E42 et aux différentes zones industrielles plus facile. La commune est également reliée, d’une part, aux Hauts-Pays par Audregnies via la N553 et la Route verte aussi, et d’autre part, à Bavay, à Boussu et au Borinage via la N549, construite en 1772. Ainsi, ce dernier axe routier permettait, à l’époque, notamment de relier Dour aux industries charbonnières voisines ce qui a permis le développement industriel des lieux. En effet, l’extraction de la houille a démarré, au XIIIe siècle, à Elouges et à Dour. Cependant, ce n’est qu’aux XVIIe et XVIIIe siècles, que son exploitation devient industrielle avec la constitution d’un grand nombre de sociétés de charbonnage, témoins de l’industrie charbonnière du XIXe siècle de cette Entité. Toutefois, dès 1880, de nombreux puits commencent à fermer. Ces fermetures vont continuer durant la période de l’Entre-deux-guerres avant d’augmenter dans les années 1950 avec la fermeture de la société des Charbonnages Unis de l’Ouest de Mons suite au plan de récession de la Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier qui amènera à la fermeture de certains sites d’exploitation charbonnière dès 1961.

Par ailleurs, à Elouges, on retrouvait également des carrières de pierre à chaux actives jusqu’à la fin du XIXe siècle. Tandis qu’à Wihéries, il s’agissait de carrières de grès à pavés exploitées jusqu’en 1920. À ces activités industrielles, on peut notamment ajouter des ateliers métallurgiques, des moulins, des brasseries et des briqueteries. De surcroît, il convient d’indiquer que de nombreux habitants de confession protestante étaient présents à Dour. Ils jouèrent un rôle important dans le développement économique de la localité. Ainsi, on retrouvait aussi une activité artisanale à Dour qui remonte au XVe siècle et qui se développa fortement dans la première moitié du XIXe siècle. Celle-ci concernait non seulement des ateliers de construction, des fabriques de peinture, minoteries et brasseries mais aussi, des corderies et des câbleries.

Dans ce contexte, l’Entité de Dour, étant constituée d’anciennes communes industrielles, on y retrouvait de nombreux ouvriers ce qui explique la grande présence de maisons du peuple. À côté de cela, cette commune comporte également un grand nombre de fermes en lien avec ses activités agricoles.

Comme cela est souligné dans certaines sources, le taux de chômage étant actuellement élevé à Dour, l’Entité possède des atouts dans le domaine tertiaire grâce aux établissements scolaires et aux bâtiments commerciaux auxquels s’ajoute une zone industrielle, située au Nord-Est de la commune, qui rassemble un grand nombre de sociétés industrielles.

Contexte architectural :

L’architecture de l’Entité est essentiellement de deux types à savoir, d’une part, urbain, en brique agrémentée de calcaire, et d’autre part, rural reposant sur le grès local pour les soubassements et les pignons qui accompagnent la brique et les tuiles rouges. Dans ce contexte, il convient de souligner qu’à l’époque, on retrouvait des maisons selon la technique de la bauge à savoir un soubassement pierreux et une toiture de chaume. Néanmoins, les vestiges de cette technique sont très rares aujourd’hui.

En matière d’architecture rurale, on retrouve, d’une part, plusieurs fermes moyennes situées au cœur ou en périphérie des villages telles que, par exemple, la ferme abbatiale de la Courte à Wihéries, et d’autre part, des petits ensembles, des habitations et des dépendances rurales. Par ailleurs, en raison du développement économique des localités au XIXe siècle, on retrouve également dans l’Entité une architecture d’importation et des installations industrielles liées aux charbonnages, aux brasseries, aux moulins et aux autres activités. À cela s’ajoutent non seulement, une architecture bourgeoise liée au patronat et à l’installation de maisons de maître isolées dans de grandes propriétés, mais aussi, des habitations ouvrières construites dans les villages et les quartiers ouvriers nouvellement créés à Elouges et à Dour. En ce qui concerne l’architecture religieuse, on retrouve à Petit-Dour, et dans les autres villages, des chapelles mais aussi des églises dans les autres localités et à Dour un temple protestant. 

Au niveau du style employé, deux sont majoritaires à savoir le néo-classicisme et l’Art déco. En effet, le premier se retrouve principalement dans les établissements scolaires et le second dans les lieux industriels et les habitations particulières. Ainsi, il convient d’indiquer que ces deux styles, de par leurs caractéristiques, ont marqué l’architecture de la commune tant au niveau des constructions publiques et privées qu’industrielles. 

Cadre politique et administratif :

Les premières traces sur le territoire communal remontent à l’âge de pierre. En effet, de nombreux sites archéologiques ont été mis à jour et attestent de cette présence. Au Moyen Age, les terres sont réparties en seigneuries sous l’autorité de deux abbayes : l’abbaye de      Saint-Ghislain qui possède des terres à Blaugies et Wihéries et l’abbaye de Crespin qui a sous sa tutelle la partie Nord du territoire d’Elouges. Par ailleurs, chaque localité est partagée avec une autre seigneurie qui est laïque, excepté Wihéries qui est sous la seule autorité de l’abbé de Saint-Ghislain. En ce qui concerne Dour, « […] plusieurs familles se succèdent avant l’acquisition en 1784 de la seigneurie par le baron de Royer. À Blaugies, les Hénin-Liétard, seigneurs de Boussu, y conservent leurs droits jusqu’à la fin de l’Ancien Régime. […] ».[2] Au terme de l’Ancien Régime, ces localités sont inscrites dans le département de Jemappes avant de relever du département du Nord en 1814 à l’abdication de Napoléon 1er et cela jusqu’en 1815. 

De surcroît, Dour est le siège d’un doyenneté et chef-lieu de canton depuis 1801. Il possède également deux hameaux ruraux à savoir Offignies et Petit-Dour. Cette localité comprend une communauté protestante, installée depuis la deuxième moitié du XVIe siècle et qui, à la fin du XVIIIe siècle, représenta la plus grand part de la population et l’un des principaux foyers de diffusion de la religion protestante dans le Borinage au XIXe siècle. En ce qui concerne Blaugies, cette localité est détachée, en 1779, au niveau civil du village français de Hon-Hergies. Quant à Petit-Dour, il est rattaché au niveau paroissial, en 1887, à Dour avant de devenir une paroisse autonome. Pour ce qui est d’Elouges, au XVIIe siècle, une communauté d’anachorètes prendra place dans cette localité dans l’ermitage du Cocars au sein duquel un enseignement sera donné aux moines et à des enfants.

Actuellement, la commune de Dour fait partie de l’arrondissement de Mons et du diocèse de Tournai. Elle est également restée chef-lieu de canton. Par ailleurs, depuis 2001, une partie du territoire fait partie du Parc naturel des Hauts-Pays, excepté les localités de Dour et d’Elouges et la partie Nord de la commune.

2. Dour[3]

Type de localité : Localité rurale, commerçante, artisanale, industrielle et résidentielle

Superficie : 1187 ha

Nombre d’habitants : 9356 habitants le 31 décembre 2018

Géographie des lieux :

Situé en bordure du Borinage, Dour présente de nombreux terrils. La partie nord de cette localité, liée à la ville de Boussu, présente un grand nombre de constructions tandis que le sud est constitué de nombreuses terres agricoles qui s’ouvrent sur les Hauts-Pays et les hameaux de Petit-Dour et d’Offignies. Quant à l’est, ce dernier est fermé par le bois de Saint-Ghislain. Pour ce qui est des ruisseaux, nous pouvons citer, d’une part, le rieu Declare, le rieu des Longprés, le rieu Saussez et le rieu de Bonne Fontaine, et d’autre part, le Mouligneau, Fonvars, ruisseau du Plantis et ruisseau Saulsaie. Par ailleurs, on retrouvait également des fontaines à Dour telles que, par exemple, la fontaine Jacquelène et la fontaine du Grand Jacques.

En matière de voiries, deux voies permettent de relier Dour au reste du Borinage à savoir celle reliant cette localité à Boussu et celle bordant la partie est, aménagée en voie rapide. Pour ce qui est de la première, il est intéressant d’indiquer qu’elle existe depuis 1772 et qu’elle se divise en deux voies commerçantes : la rue Grande et la rue Maréchal Foch. Ainsi, la localité de Dour s’organise en un réseau croisé de rues secondaires et étroites articulées en fonction des axes principaux.

Par ailleurs, il est à noter que Dour comprend deux places à savoir, d’une part, la Grand-Place qui comprend la maison communale à laquelle mène les principaux axes de la ville, et d’autre part, la place Verte, située au cœur du quartier des Trichères dont l’urbanisation s’est développée au XIXe et XXe siècles. A cela, il convient d’ajouter la présence du parc communal créé à la fin du XIXe siècle sur le site de l’ancien château.

Dans ce contexte, il est essentiel d’indiquer que chaque quartier de cette localité possède ses propres caractéristiques architecturales et urbanistiques de par les rues et les habitations qui y sont construites, mais aussi de par les activités économiques et sociales qui y règnent. Quant aux bâtiments, ils sont généralement en brique ou en calcaire avec des façades éclectiques et ont très peu préservé le type architectural de l’époque. Ainsi, il en va de même pour les bâtiments publics et scolaires.

Patrimoine architectural :

Au cours de la deuxième moitié du XIXe siècle, le style néo-classique s’impose dans cette localité que ce soit dans les bâtiments publics, industriels et scolaires que dans les habitations. Il en va de même pour le temple protestant, témoin de l’activité calviniste dans cette région et de son implantation depuis le XVIe siècle, fondé en 1827, qui arbore également les caractéristiques architecturales du néo-classicisme.

Toutefois, dès le début du XXe siècle, les bâtiments vont arborer un style architectural plus éclectique avec des façades ayant un aspect décoratif différent. En effet, durant la période de l’Entre-deux-guerres, plusieurs réalisations de style Art déco et moderniste vont voir le jour. C’est notamment dans ce contexte que l’architecte Alphonse Van Craenenbroeck va réaliser dans ce style architectural plusieurs constructions de l’Entité parmi lesquelles on peut, par exemple, citer la maison du peuple.

Par ailleurs, un des derniers témoins de l’histoire économique et architecturale est situé à l’orée du bois de Saint-Ghislain à savoir l’ancien charbonnage de Sauwartan. Il ne subsiste de ce dernier qu’une petite partie des installations et un châssis à molette en béton.

2.1. Offignies (Hameau de Dour)[4]

Géographie des lieux :

Installé au sud de Dour, ce hameau se situe à la lisière de Blaugies et de Petit-Dour, en marge de la route menant vers les Hauts-Pays. Constitué principalement de prairies, il présente un relief ondulé qui s’organise autour d’une voirie dessinée en Y et se développe autour d’une prairie centrale.

Quant à l’habitat, il se compose de quelques fermes et maisons rurales construites aux XIXe et XXe siècles. À ces dernières s’ajoutent quelques villas. Pour ce qui est du style architectural, celui-ci est homogène du point de vue du gabarit et des matériaux employés.

Patrimoine architectural :

Les habitations de type rural sont modestes souvent accompagnées d’une étable. On y retrouve des petites et moyennes fermes. Ainsi, le carrefour central du hameau est marqué par la disposition de façon peu ordonnée de quelques fermes dont les dépendances sont à front de rue. Cette disposition est aussi adoptée par les fermes d’exploitation moyenne situées dans d’autres endroits du hameau.

Par ailleurs, on retrouve aussi, en pleine campagne, au nord-ouest du hameau, une dalle sur laquelle est posée une croix qui commémore l’exécution en 1922 de deux brigadiers de douane. Elle est plantée le long de la route venant de Dour, avant l’entrée dans Offignies.

2.2. Petit-Dour (Hameau de Dour)[5]

Géographie des lieux :

Installé au sud-est, ce hameau de Dour est couvert de prairies, bosquets et d’espaces cultivés. Il est cerné au nord et à l’ouest par le bois de Colfontaine. Il s’ouvre au sud vers Blaugies et les Hauts-Pays. Ce hameau est parcouru par le ruisseau d’Elwasmes. Il présente une implantation parallèle à celle de Blaugies. L’entrée principale à l’ouest constitue aussi le centre de ce village. Elle comporte, d’une part, une école, et d’autre part, une église et une ancienne cure. Le hameau s’est étendu vers le nord où un petit quartier désolidarisé du bâti s’est développé. Deux anciens bâtiments industriels du XIXe siècle, à savoir les établissements de la saline et le moulin à eau, se positionnent à chaque extrémité de ce quartier.

La majorité du bâti de Petit-Dour se compose de fermes construites dans la seconde moitié du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle. Celles-ci sont installées perpendiculairement à la voirie et ont évolué au cours du siècle suivant par l’ajout d’un étage supplémentaire. Plusieurs ont aussi connu une modification de leur façade au XXe siècle ce qui a défiguré bien souvent le bâti d’origine. S’affirmant comme le modèle bâti, elles sont principalement rassemblées dans la partie est du village.

À l’ouest du hameau, les habitations sont plus nombreuses et sont le témoin de l’activité ouvrière liée au développement industriel et présente dans la région dans la seconde moitié du XIXe siècle. Ces habitations conçues aux XIXe et XXe siècles sont soit modestes et étroites soit plus spacieuses de type urbain.

Au début du XXe siècle, Petit-Dour compte 11% de la population totale de Dour. Par leur caractère, leurs occupations rurales et leur situation éloignée du centre, ses habitants forment une communauté distincte. Si bien qu’ils exigent d’être érigés en paroisse et, dès 1889, disposent d’une église, d’un cimetière et puis, plus tard, de leur monument aux morts.

Patrimoine architectural :

Le bâti de Petit-Dour présente le modèle type de la ferme de taille moyenne de la deuxième moitié du XVIIIe siècle et le premier tiers du XIXe siècle. L’implantation est généralement perpendiculaire. On retrouve également quelques exemples du XIXe siècle résultant de l’adaptation ou de la reconstruction des bâtiments plus anciens. À cela s’ajoutent quelques habitations du XIXe siècle qui contrastent avec les autres bâtiments d’architecture rurale.

3. Elouges[6]

Type de localité : Localité artisanale, industrielle et résidentielle.

Superficie : 994,5 ha

Nombre d’habitants : 3637 habitants le 31 décembre 2018

Géographie des lieux :

Elouges est un village qui s’étire en longueur. Il est entouré de champs et de prairies ce qui forme un paysage au relief plane. La partie sud est constituée de terres agricoles et s’étend jusqu’aux Hauts-Pays. Néanmoins, il existe quelques variations du relief au sud-est du village. Celles-ci sont données par les vallons du ruisseau d’Elouges et du rieu Saussez. Par ailleurs, on retrouve également quelques terrils en périphérie.

La localité est aussi reliée à son ancien hameau, Elouges-Monceau, et elle est constituée d’un axe principal, la rue du Commerce, à laquelle viennent se joindre des voiries secondaires. Celles-ci permettent de relier cette localité aux autres de l’Entité mais également au reste du Borinage. De surcroît, on retrouve aussi deux églises fondées dans la deuxième moitié du        XIXe siècle. Celles-ci sont postées aux extrémités du village. Ce dernier est constitué à la fois de bâtis et de zones ouvertes sur la nature et les terres agricoles.

À la fin du XIXe siècle, le village va connaître un développement majeur. Ainsi, c’est au cours de cette période, qu’un grand nombre de voies secondaires vont être construites. Il en va de même pour certains bâtiments tels que la maison du peuple et certaines maisons ouvrières et bourgeoises. Dans ce contexte, il convient d’indiquer que le bâti d’Elouges se caractérise par un style rural représenté par des fermes et des petites maisons basses encore bien présentes dans le village et un modèle urbain plus moderne lié aux productions tardives. Ainsi, au XXe siècle, en plus des nouvelles habitations bâties, certaines cités vont voir le jour telles que, par exemple, la cité Sainte-Odile et la cité Cantineau.

Patrimoine architectural  :

Elouges offre une homogénéité de style architectural. En effet, on retrouve dans les fermes et les petites maisons basses un style rural présentant des façades blanchies et un style classique. Quant aux églises, elles présentent un style néo-gothique sobre. Il en va de même pour le cimetière et la chapelle funéraire de la famille Tellier.

Isolé au nord d’Elouges, l’ancien charbonnage Belle-Vue rassemblait, à l’époque, en un complexe semi-clôturé des XVIIIe et XIXe siècles les établissements de la gestion administrative du charbonnage et des logements ouvriers. Ainsi, ces bâtiments construits au XVIIIe siècle témoignent de l’activité ouvrière du site de par leur forme en coron en U. Dans ce contexte, il convient d’indiquer qu’à la fermeture des charbonnages du Borinage, ce site est progressivement tombé en désuétude.

Par ailleurs, il va de soi que certains bâtiments présentent également un style éclectique parmi ces derniers nous pouvons notamment citer la maison du peuple située à la rue du Stade ou encore les maisons bourgeoises fondées dans la seconde moitié du XIXe siècle et présentant un style néo-classique. À cela s’ajoute la chapelle de Cocars, située dans le bois de Cocars, également de style néo-classique, qui constitue le seul vestige de l’ancien ermitage du même nom.

4. Wihéries[7]

Type de localité : Localité rurale et résidentielle

Superficie : 327,5 ha

Nombre d’habitants : 2147 habitants le 31 décembre 2018

Géographie des lieux :

Wihéries est marqué par le cours du ruisseau d’Elouges. Il amorce le plateau des Hauts-Pays. La localité s’inscrit donc dans la cuvette formée par le ruisseau et sur les plateaux agricoles. Elle comprend de nombreux champs et prairies. Son paysage est plane ou légèrement ondulé. Vers le nord, Wihéries a conservé les traces paysagères des anciennes zones d’extraction charbonnière dont le terril du Puits n°8 en est le témoin. C’est là également que se situaient des carrières de grès aujourd’hui disparues. Ainsi, ce village est à la fois marqué par ses activités agricoles mais aussi par le développement des occupations industrielles. Celles-ci et les charbonnages des localités voisines ont d’ailleurs drainé autrefois une bonne part de la population ouvrière du village.

Par ailleurs, la localité comporte un réseau de voiries étroites et organisées autour de trois longues rues se rejoignant à l’église. Quant au bâti, il est dense et son implantation est diversifiée selon les différentes parties du village. Ainsi, les habitations peuvent être regroupées ou même être mitoyennes et perpendiculaires à la voirie. Il en va de même pour la typologie architecturale qui varie en fonction de l’endroit où l’on est situé dans la localité. Dans ce contexte, on y retrouve donc aussi bien de petites maisons que des maisons rurales et de maître ainsi que des installations économiques telles que des anciennes brasseries. Par ailleurs, sont aussi situées dans le centre de ce village des maisons plus modernes à caractère urbain. Enfin, il est intéressant d’indiquer que la localité est architecturalement focalisée autour des trois pôles que sont l’église paroissiale, la ferme abbatiale de la Courte et la maison du peuple.

Patrimoine architectural :

Au centre du village, on retrouve l’église paroissiale Notre-Dame. Sur la place du Jeu de Balle, est située la maison du peuple. Un kiosque à musique a également été érigé dans le parc proche de la maison communale au début du XXe siècle. Par ailleurs, plusieurs bâtiments situés dans le village conservent le souvenir d’activités brassicoles. Dans ce contexte, il convient d’indiquer que l’habitat rural est également fort présent dans cette localité. Il en va de même des fermes parfois importantes. Ainsi, ces habitations ont, dans la plupart des cas, été construites dans le dernier tiers du XVIIIe siècle et le début du XIXe siècle.

Enfin, la ferme abbatiale de la Courte domine le paysage bâti, à la lisière des champs.

5. Blaugies[8]

Type de localité : Localité rurale et résidentielle

Superficie : 822 ha

Nombre d’habitants : 1443 habitants le 31 décembre 2018

Géographie des lieux :

Territoire comprenant un grand nombre de bosquets, d’arbres et de terres agricoles, Blaugies a un paysage constitué d’une crète et de deux vallons. Cette localité partage avec Petit-Dour la mitoyenneté de la rue de Ropaix mais également de la continuité du bois de Colfontaine. Elle est également parcourue par deux ruisseaux : le Fonteni et l’Elwasmes. On y retrouve aussi de nombreuses surfaces agricoles en périphérie et à proximité des habitations. L’Est de la localité, quant à lui, comporte le bois de Blaugies alors que les deux écarts les plus importants de ce village sont le Coron de Blaugies et le Trieu Jean-Sart. À cela s’ajoutait, auparavant, un grand nombre de rues pavées qui menait aux habitations et aux différentes places parmi lesquelles on retrouve notamment celles comprenant l’ancienne maison communale, l’église et la place du Joncquois. Quant aux habitations, bien qu’elles soient mitoyennes autour de la place principale, il s’agit avant tout de fermes et de maisons rurales datant du XVIIIe siècle qui correspondent à l’aspect agricole de la localité et qui sont pour la plupart isolées par des champs et perpendiculaires ou parallèles à la voirie. Actuellement, le tissu urbain s’intensifie par l’implantation de nouvelles constructions au sein des champs et des prairies et de propriétés terriennes situées près de la place principale. On y retrouve également quelques habitations bourgeoises.

Patrimoine architectural :

Le patrimoine architectural de Blaugies repose sur des ensembles ruraux avec des logis de style classique. Ainsi, en raison du caractère agricole de cette localité, on y retrouve un grand nombre de fermes et de maisons de manouvriers dont le style a évolué au fil des siècles. En outres, y sont également implantées quelques villas. En ce qui concerne l’aspect religieux de ce village, Blaugies comprend non seulement quelques chapelles dédiées à Notre-Dame dont les styles architecturaux sont également variés, mais aussi, une chapelle dédiée à Saint-Hubert qui était à l’origine le monument funéraire de la famille Bouvez dont Emmanuel-Joseph fut le bourgmestre de Blaugies de 1814 à 1866. Quant à l’église située sur la place principale, elle est de style gothique et dédiée à Saint-Aubin. En ce qui concerne les espaces publics, ils sont bien souvent de style néo-classique et ont connu quelques évolutions au fil des siècles.

[1] Les informations présentes dans l’ensemble de cette partie sont issues de :

  • CAUCHIES, Jean-Marie, « Dour », dans Communes de Belgique : dictionnaire d’histoire et de géographie administrative, Bruxelles : Crédit communal de Belgique : La Renaissance du livre, 1980,             396-397.
  • JOURET, Alain, Dour, Bruxelles : Alan Sutton, 1999, p. 7, coll. Mémoire en images.
  • JOURET, Alain, « Une phase déterminante dans l’évolution économique d’un village charbonnier : la construction des chaussées à Dour en 1753 et 1769 », dans Annales du cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région, 1986, IV.
  • JOURET, Alain, La vie d’une localité entre Borinage et Haut Pays au début du XIXe siècle : Dour, de la fin de l’Empire français aux lendemains de la révolution de 1830, Saint-Ghislain, tome V, 1989.
  • « L’Entité de Dour », dans Colfontaine, Dour, Frameries, Honnelles et Quévy, Bruxelles : Mardaga, 2006, p. 69-76, coll. Patrimoine architectural et territoires de Wallonie.
  • « Réseau hydrographique de la commune de Dour », dans http://biodiversite.wallonie.be/fr/accueil.html?IDC=6 (consulté le 14 octobre 2018).
  • JOURET, Alain, « Le Haut-Pays de Dour », dans Saint-Ghislain, Borinage, Haut-Pays : un passé recomposé : actes du colloque organisé le 24 octobre 2009 au Foyer culturel de Saint-Ghislain par le Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région à l’occasion de son 50e anniversaire, [Saint-Ghislain] : Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région, 2013, p. 139-264.
  • ANSIEAU, Cécile, « Le paysage archéologique du Borinage et des Hauts-Pays », dans Saint-Ghislain, Borinage, Haut-Pays : un passé recomposé : actes du colloque organisé le 24 octobre 2009 au Foyer culturel de Saint-Ghislain par le Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région à l’occasion de son 50e anniversaire, [Saint-Ghislain] : Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région, 2013, p. 265-323.
  • PUISSANT, Jean, « Le Borinage est le pays des borains », dans Saint-Ghislain, Borinage, Haut-Pays : un passé recomposé : actes du colloque organisé le 24 octobre 2009 au Foyer culturel de Saint-Ghislain par le Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région à l’occasion de son 50e anniversaire, [Saint-Ghislain] : Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région, 2013, p. 405-445.

[2] « L’Entité de Dour », op. cit., p. 74.

[3] Les informations présentes dans cette partie sont issues de :

  • AUDIN, Alain., CAMBIER, Charles, Le vent des Honnelles m’a dit… : histoire, légendes et figures du Canton de Dour, Bruxelles : Louis Musin, 1976, coll. Nos héritages.
  • « Dour », dans Colfontaine, Dour, Frameries, Honnelles et Quévy, Bruxelles : Mardaga, 2006, p. 91-104, coll. Patrimoine architectural et territoires de Wallonie.
  • « Dour », dans Histoire et patrimoine des communes de Belgique : Province du Hainaut, Bruxelles : Editions Racine, 2009, p. 216-217.
  • CAMBIER, Charles, LEFEVRE, Fernand, GLINEUR, Jean-Valentin, Histoire des rues de Dour, [Dour] : Editions Ch. Masy, 1992, p. 9-11.
  • JOURET, Alain, Dour, Bruxelles : Alan Sutton, 1999, p. 7, coll. Mémoire en images.
  • JOURET, Alain, « La société à Dour pendant la « période française » : analyse des trois « tableaux des habitants » : (an IV, an VIII et 1814) », dans Annales du Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région, IV, 1986, p. 288-400.
  • MASY, Charles, Histoire de Dour : livre 1 : aux origines du nom de Dour, Dour : [s. n.], 1984, p. 17-23.
  • Royale Harmonie de Dour : 1806-1956 : 150e anniversaire, [S. l.] : [s. n.], 1956.
  • JOURET, Alain, « Le Haut-Pays de Dour », dans Saint-Ghislain, Borinage, Haut-Pays : un passé recomposé : actes du colloque organisé le 24 octobre 2009 au Foyer culturel de Saint-Ghislain par le Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région à l’occasion de son 50e anniversaire, [Saint-Ghislain] : Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région, 2013, p. 139-264.
  • ANSIEAU, Cécile, « Le paysage archéologique du Borinage et des Hauts-Pays », dans Saint-Ghislain, Borinage, Haut-Pays : un passé recomposé : actes du colloque organisé le 24 octobre 2009 au Foyer culturel de Saint-Ghislain par le Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région à l’occasion de son 50e anniversaire, [Saint-Ghislain] : Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région, 2013, p. 265-323.
  • PUISSANT, Jean, « Le Borinage est le pays des borains », dans Saint-Ghislain, Borinage, Haut-Pays : un passé recomposé : actes du colloque organisé le 24 octobre 2009 au Foyer culturel de Saint-Ghislain par le Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région à l’occasion de son 50e anniversaire, [Saint-Ghislain] : Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région, 2013, p. 405-445.

[4] Les informations présentes dans cette partie sont issues de :

  • AUDIN, Alain., CAMBIER, Charles, Le vent des Honnelles m’a dit… : histoire, légendes et figures du Canton de Dour, Bruxelles : Louis Musin, 1976, coll. Nos héritages
  • « Offignies », dans Colfontaine, Dour, Frameries, Honnelles et Quévy, Bruxelles : Mardaga, 2006, 117-120, coll. Patrimoine architectural et territoires de Wallonie.
  • MASY, Charles, Histoire de Dour : livre 1 : aux origines du nom de Dour, Dour : [s. n.], 1984, p. 25.
  • JOURET, Alain, « Le Haut-Pays de Dour », dans Saint-Ghislain, Borinage, Haut-Pays : un passé recomposé : actes du colloque organisé le 24 octobre 2009 au Foyer culturel de Saint-Ghislain par le Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région à l’occasion de son 50e anniversaire, [Saint-Ghislain] : Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région, 2013, p. 139-264.
  • ANSIEAU, Cécile, « Le paysage archéologique du Borinage et des Hauts-Pays », dans Saint-Ghislain, Borinage, Haut-Pays : un passé recomposé : actes du colloque organisé le 24 octobre 2009 au Foyer culturel de Saint-Ghislain par le Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région à l’occasion de son 50e anniversaire, [Saint-Ghislain] : Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région, 2013, p. 265-323.
  • PUISSANT, Jean, « Le Borinage est le pays des borains », dans Saint-Ghislain, Borinage, Haut-Pays : un passé recomposé : actes du colloque organisé le 24 octobre 2009 au Foyer culturel de Saint-Ghislain par le Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région à l’occasion de son 50e anniversaire, [Saint-Ghislain] : Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région, 2013, p. 405-445.

[5] Les informations présentes dans cette partie sont issues de :

  • AUDIN, Alain., CAMBIER, Charles, Le vent des Honnelles m’a dit… : histoire, légendes et figures du Canton de Dour, Bruxelles : Louis Musin, 1976, coll. Nos héritages.
  • « Dour », dans « Dour », dans Histoire et patrimoine des communes de Belgique : Province du Hainaut, Bruxelles : Editions Racine, 2009, p. 216-217.
  • La forêt de Colfontaine : guide du promeneur, Deuxième édition, Pâturages : Ligue des Amis de la Forêt de Colfontaine, 2013, p. 22-23.
  • « Petit-Dour », dans Colfontaine, Dour, Frameries, Honnelles et Quévy, Bruxelles : Mardaga, 2006, 121-128, coll. Patrimoine architectural et territoires de Wallonie.
  • JOURET, Alain, « Le Haut-Pays de Dour », dans Saint-Ghislain, Borinage, Haut-Pays : un passé recomposé : actes du colloque organisé le 24 octobre 2009 au Foyer culturel de Saint-Ghislain par le Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région à l’occasion de son 50e anniversaire, [Saint-Ghislain] : Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région, 2013, p. 139-264.
  • ANSIEAU, Cécile, « Le paysage archéologique du Borinage et des Hauts-Pays », dans Saint-Ghislain, Borinage, Haut-Pays : un passé recomposé : actes du colloque organisé le 24 octobre 2009 au Foyer culturel de Saint-Ghislain par le Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région à l’occasion de son 50e anniversaire, [Saint-Ghislain] : Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région, 2013, p. 265-323.
  • PUISSANT, Jean, « Le Borinage est le pays des borains », dans Saint-Ghislain, Borinage, Haut-Pays : un passé recomposé : actes du colloque organisé le 24 octobre 2009 au Foyer culturel de Saint-Ghislain par le Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région à l’occasion de son 50e anniversaire, [Saint-Ghislain] : Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région, 2013, p. 405-445.
  • En ce qui concerne le bois de Colfontaine, il est intéressant de noter que celui-ci dispose d’une riche biodiversité. Ainsi, les informations concernant cette dernière sont accessibles sur le site : http://www.pnhp.be

[6] Les informations présentes dans cette partie sont issues de :

  • AUDIN, Alain., CAMBIER, Charles, Le vent des Honnelles m’a dit… : histoire, légendes et figures du Canton de Dour, Bruxelles : Louis Musin, 1976, coll. Nos héritages.
  • BALLEZ, Oliver, Slogia : quand Elouges était enfant…, Dour-Elouges : Musée communal Georges Mulpas, mai 1988.
  • DEBOVE, Charles, Elouges, ses antiquités et son histoire, [Elouges] : [s. n.], 1873.
  • « Elouges », dans Colfontaine, Dour, Frameries, Honnelles et Quévy, Bruxelles : Mardaga, 2006, 105-116, coll. Patrimoine architectural et territoires de Wallonie.
  • « Elouges », dans « Dour », dans Histoire et patrimoine des communes de Belgique : Province du Hainaut, Bruxelles : Editions Racine, 2009, p. 217-218.
  • MULPAS, Georges, Elouges en cartes postales anciennes, Zaltbommel : Bibliothèque Européenne, 1937, [n. p.].
  • MULPAS, Georges, Histoire d’Elouges : tome 1, Thulin : Imprimerie R. Manteau, 1968.
  • JOURET, Alain, « Le Haut-Pays de Dour », dans Saint-Ghislain, Borinage, Haut-Pays : un passé recomposé : actes du colloque organisé le 24 octobre 2009 au Foyer culturel de Saint-Ghislain par le Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région à l’occasion de son 50e anniversaire, [Saint-Ghislain] : Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région, 2013, p. 139-264.
  • ANSIEAU, Cécile, « Le paysage archéologique du Borinage et des Hauts-Pays », dans Saint-Ghislain, Borinage, Haut-Pays : un passé recomposé : actes du colloque organisé le 24 octobre 2009 au Foyer culturel de Saint-Ghislain par le Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région à l’occasion de son 50e anniversaire, [Saint-Ghislain] : Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région, 2013, p. 265-323.
  • PUISSANT, Jean, « Le Borinage est le pays des borains », dans Saint-Ghislain, Borinage, Haut-Pays : un passé recomposé : actes du colloque organisé le 24 octobre 2009 au Foyer culturel de Saint-Ghislain par le Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région à l’occasion de son 50e anniversaire, [Saint-Ghislain] : Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région, 2013, p. 405-445.

[7] Les informations présentes dans cette partie sont issues de :

  • AUDIN, Alain., CAMBIER, Charles, Le vent des Honnelles m’a dit… : histoire, légendes et figures du Canton de Dour, Bruxelles : Louis Musin, 1976, coll. Nos héritages.
  • BERTIAU, Claude, Les mineurs de Wihéries de 1870 à 1914, [s. l.] : [s. n.], [s. d.].
  • JOURET, Alain, « Le Haut-Pays de Dour », dans Saint-Ghislain, Borinage, Haut-Pays : un passé recomposé : actes du colloque organisé le 24 octobre 2009 au Foyer culturel de Saint-Ghislain par le Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région à l’occasion de son 50e anniversaire, [Saint-Ghislain] : Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région, 2013, p. 139-264.
  • ANSIEAU, Cécile, « Le paysage archéologique du Borinage et des Hauts-Pays », dans Saint-Ghislain, Borinage, Haut-Pays : un passé recomposé : actes du colloque organisé le 24 octobre 2009 au Foyer culturel de Saint-Ghislain par le Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région à l’occasion de son 50e anniversaire, [Saint-Ghislain] : Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région, 2013, p. 265-323.
  • PUISSANT, Jean, « Le Borinage est le pays des borains », dans Saint-Ghislain, Borinage, Haut-Pays : un passé recomposé : actes du colloque organisé le 24 octobre 2009 au Foyer culturel de Saint-Ghislain par le Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région à l’occasion de son 50e anniversaire, [Saint-Ghislain] : Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région, 2013, p. 405-445.
  • « Wihéries », dans Colfontaine, Dour, Frameries, Honnelles et Quévy, Bruxelles : Mardaga, 2006, 129-137, coll. Patrimoine architectural et territoires de Wallonie.
  • « Wihéries », dans « Dour », dans Histoire et patrimoine des communes de Belgique : Province du Hainaut, Bruxelles : Editions Racine, 2009, p. 219.
  • Wihéries : d’hier et d’aujourd’hui, [s. l.] : [s. n.], [s. d.].

[8] Les informations présentes dans cette partie sont issues de :

  • AUDIN, Alain., CAMBIER, Charles, Le vent des Honnelles m’a dit… : histoire, légendes et figures du Canton de Dour, Bruxelles : Louis Musin, 1976, coll. Nos héritages.
  • « Blaugies », dans Colfontaine, Dour, Frameries, Honnelles et Quévy, Bruxelles : Mardaga, 2006, 77-90, coll. Patrimoine architectural et territoires de Wallonie.
  • « Le terrier de Blaugies », dans Bibliothèque communale de Dour, Connais-tu ta commune ?, Dour, 1997, [n. p.].
  • « Blaugies », dans « Dour », dans Histoire et patrimoine des communes de Belgique : Province du Hainaut, Bruxelles : Editions Racine, 2009, p. 215-216.
  • COLLIN, Bénédicte, FERRARA, Giovana, GOBERT, Lorine, VAN CAM Laëticia, Blaugies : hier et aujourd’hui, Mons : Collège Saint Stanislas, 1999-2000.
  • COUTIEZ, Yannick, « La terre et les hommes à Blaugies à travers le terrier de 1741 », dans Annales du cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région, 1982, n°3, p. 185-186.
  • La forêt de Colfontaine : guide du promeneur, Deuxième édition, Pâturages : Ligue des Amis de la Forêt de Colfontaine, 2013, p. 22-23.
  • JOURET, Alain, « Le Haut-Pays de Dour », dans Saint-Ghislain, Borinage, Haut-Pays : un passé recomposé : actes du colloque organisé le 24 octobre 2009 au Foyer culturel de Saint-Ghislain par le Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région à l’occasion de son 50e anniversaire, [Saint-Ghislain] : Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région, 2013, p. 139-264.
  • ANSIEAU, Cécile, « Le paysage archéologique du Borinage et des Hauts-Pays », dans Saint-Ghislain, Borinage, Haut-Pays : un passé recomposé : actes du colloque organisé le 24 octobre 2009 au Foyer culturel de Saint-Ghislain par le Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région à l’occasion de son 50e anniversaire, [Saint-Ghislain] : Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région, 2013, p. 265-323.
  • PUISSANT, Jean, « Le Borinage est le pays des borains », dans Saint-Ghislain, Borinage, Haut-Pays : un passé recomposé : actes du colloque organisé le 24 octobre 2009 au Foyer culturel de Saint-Ghislain par le Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région à l’occasion de son 50e anniversaire, [Saint-Ghislain] : Cercle d’histoire et d’archéologie de Saint-Ghislain et de la région, 2013, p. 405-445.
  • RICHE, Richard, Pour connaître & aimer le vieux Blaugies, Blaugies : [s. n.], 1957.
  • RICHE, Richard, La vie à Blaugies : hier et aujourd’hui, [S. l.] : [s. n.], 1945.
  • En ce qui concerne le bois de Colfontaine, il est intéressant de noter que celui-ci dispose d’une riche biodiversité. Ainsi, les informations concernant cette dernière sont accessibles sur le site : http://www.pnhp.be